Mercedes-Benz A-Class - L’excellence sans trop de compromis

Publié le 1er janvier 2020 dans 2020 par Sylvain Raymond

S’il y a un créneau qui semble avoir toujours échappé à Mercedes-Benz, c’est celui des modèles plus abordables. Les Classe B et CLA ont certes généré des volumes de ventes intéressants, mais on leur a souvent reproché de ne pas être à la hauteur des autres produits de la marque et matière de luxe et de raffinement. Avec l’arrivée de la Classe A, on a finalement droit une petite Mercedes-Benz qui en offre autant, et même plus.

La Classe A nous permet donc de nous payer une Mercedes-Benz à moindre prix et cette fois, sans véritable compromis sur le niveau de sophistication et de luxe. On peut aussi plonger dans les options et arriver au prix d’une Classe E, un choix que certains feront, appréciant l’idée d’un modèle compact bourré d’équipements. Au Canada, on a droit aux deux configurations soit la berline, plus classique, et la version à hayon, plus pratique.

La berline pour le prix

La plus abordable des Classe A, c’est la berline A 220 qui est vendue à environ 35 000 $ et qui profite d’un moteur quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres développant 188 chevaux. Ce n’est pas une puissance très impressionnante, mais son couple de 221 lb-pi sauve la mise en apportant des accélérations un peu plus musclées. Pour quelque 2 000 $ de plus, vous pourrez y greffer un rouage intégral, certainement une option intéressante si vous n’aimez pas patiner sur place en pleine tempête.

La berline suscite beaucoup moins d’émotions côté style que la version à hayon, faisant beaucoup plus appel à la logique, mais si vous la dotez de l’ensemble Sport qui ajoute quelques accessoires griffés AMG, elle devient soudainement plus extravertie. Sinon, on vous conseille fortement d’opter pour l’ensemble Haut de gamme qui comprend une panoplie d’équipements fort intéressants dont l’écran multimédia de 10,5 pouces (au lieu de 7) et l’intégration Apple CarPlay. Au final, il faut compter environ 40 000 $ pour la version à rouage intégral correctement équipé, ce n’est pas si mal.

La Classe A à hayon est considérée comme un peu plus chic, se traduisant par un prix de base légèrement supérieur. Les Québécois ont une affection particulière pour ce type de voiture et elle frappe dans le mille avec son design plus dynamique et inspirant. Le constructeur sait pertinemment qu’elle attirera des acheteurs plus enthousiastes, d’où l’idée de l’offrir dans des couleurs plus éclatées incluant le Jaune soleil.

Sa désignation A 250 signifie aussi qu’elle est plus puissante grâce à son moteur quatre cylindres de 2,0 litres, le même qui équipe la CLA, avec 221 chevaux. Elle retranche environ une seconde au 0-100 km/h par rapport à la berline.

À la sauce AMG

Toute nouvelle, la bestiale Mercedes-AMG A 35 s’aligne avec les autres autos sport compactes. Les Volkswagen Golf R, Subaru WRX STI et Honda Civic Type R n’auront qu’à bien se tenir car avec son rouage intégral et son moteur de 302 chevaux, elle affiche des chiffres similaires mais avec en prime, un luxe à faire pâlir ses rivales. Seul Audi avec sa S3, moins puissante, peut s’en approcher. La AMG A 35 à tout pour faire chavirer le cœur, surtout avec l’attention portée à son habitacle qui a l’apparence de celui d’un véritable petit bolide de course.

Ce qui rend la Classe A aussi unique, c’est qu’elle a été la première à hériter du système MBUX de Mercedes-Benz. Cette technologie passe par deux larges écrans qui, jumelés, s’étirent presque sur toute la largeur du tableau de bord. Le système comprend un assistant vocal, tel Alexa et Google Home, avec lequel il est possible d’interagir en mentionnant simplement « Hey Mercedes » pour ensuite lui demander tout ce que vous voulez, de la modification des fonctionnalités de la voiture aux informations pratiques. Le système de navigation profite également de la technologie de réalité augmentée.

Sur la route, la Classe A surprend par son agilité, et son extrême rigidité. Ses performances sont faciles à exploiter, on peut rapidement passer pour un expert sur circuit tant elle est prévisible et bien équilibrée. Malgré une mécanique de base plus modeste, la puissance n’est pas en reste et la boîte à double embrayage ne se laisse jamais prendre en défaut. Certains trouveront sa suspension un peu trop ferme, surtout lors de longues randonnées, mais du reste, elle demande très peu de compromis face à ses grandes sœurs, si ce n’est de l’espace à bord et du volume de chargement.

Feu vert

Feu rouge

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