Étude : 20 % des acheteurs de véhicules électriques reviennent à l’essence
Alors que la popularité des véhicules électriques prend de plus en plus d’ampleur, une nouvelle étude californienne apporte un son de cloche différent.
Selon Scott Hardman et Gil Tal de l’Institut des études sur le transport de l’Université de Californie à Davis, près de 20% des propriétaires regrettent leur décision au point de revenir aux véhicules à combustion.
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La grande raison évoquée est l’infrastructure qui n’est pas encore assez bien développée. En d’autres mots, il manque de bornes pour recharger les véhicules et celles-ci ne sont pas assez rapides au goût de plusieurs conducteurs. D’un autre côté, certains disent ne pas être en mesure ou ne pas avoir pris la peine d’installer une borne de recharge de niveau 2 (240 volts) à domicile.
Attention : l’étude en question se base sur des données couvrant la période de 2012 à 2018. Les choses ont quand même beaucoup évolué depuis trois ans. Toutefois, il est important de dire qu’elle a été réalisée dans l’État américain qui est le plus favorable à l’adoption des véhicules électriques.
La bonne nouvelle est que les gouvernements des deux côtés de la frontière canado-américaine accélèrent leurs efforts pour atteindre les objectifs ambitieux d’électrification qu’ils se donnent d’ici la fin de la prochaine décennie. Même les constructeurs automobiles font des annonces pour améliorer l’accès et le côté pratique des recharges – pensons à Ford avec son réseau FordPass ou à General Motors avec sa plateforme Ultium Charge 360.
Selon l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), on compte 6 564 bornes de recharge dans la province en date du 21 avril 2021, dont plus de 3 000 font partie du Circuit Électrique uniquement. Par contre, il y a seulement 568 bornes rapides de niveau 3 (400 volts), ainsi que 163 superchargeurs Tesla.