Hyundai Santa Fe - Plus qu’un nouveau design

Publié le 1er janvier 2020 dans 2021 par Luc Gagné

Pas besoin de présentations lorsqu’on parle du Hyundai Santa Fe. Parmi les cinq millions d’exemplaires que le constructeur sud-coréen a produits en deux décennies, 357 000 ont abouti sur nos routes. Mais saviez-vous que jusqu’ici, il a eu quatre vies ?

Dévoilé au Salon de Détroit en janvier 2000, à l’époque où cet événement était encore important, le Santa Fe originel servait de rival aux Toyota RAV4 et Honda CR-V, car c’était un modèle compact. Après l’arrivée du Tucson, sa seconde génération, lancée en 2006, en a fait un intermédiaire plus volumineux apte à s’opposer aux Equinox, Edge, Murano, etc., en offrant même une troisième rangée de sièges.

La génération suivante, en 2013, l’a dédoublée pour offrir un modèle Sport à cinq places et un modèle XL à empattement allongé et à sept places. Heureusement, l’actuelle quatrième génération, qui date de 2018, a éliminé la confusion engendrée par ce dédoublement, la version XL ayant cédé sa place au Palisade.

Nouveauté de mi-parcours

Le Santa Fe 2021 est une nouveauté de mi-parcours de la quatrième génération. Il mise sur l’élan nouveau que procurent des retouches esthétiques, un intérieur modernisé et de nouvelles motorisations. Assemblé aux États-Unis, on le reconnaît à son imposante calandre aux motifs géométriques tridimensionnels, qui intègre de façon originale les phares. Elle laisse toutefois à l’extérieur une partie des feux diurnes à DEL, qui adoptent une forme de T. Un repli ininterrompu va de ces DEL à des feux arrière allongés redessinés, désormais reliés par une fine bande lumineuse rouge divisant le hayon en deux. En outre, des passages de roue agrandis permettent désormais de parer la version haut de gamme de roues de 20 po, plutôt que 19.

L’habitacle accueille confortablement quatre adultes de taille moyenne, cinq au besoin. Son design rappelle beaucoup le modèle 2020, sauf pour la console centrale. Réaménagée pour offrir plus d’espaces de rangement, elle n’a plus de levier de vitesses, mais plutôt une série de boutons-pression qui commandent la boîte automatique. Plus haut, au centre du tableau de bord, un nouvel écran tactile de 10,25 pouces remplace celui de huit pouces du modèle antérieur. Il affiche les images captées par la caméra arrière et une foule de fonctions d’infodivertissement. Enfin, le coffre procure un volume utile important qui rend ce véhicule si pratique.

Au moment d’écrire ces lignes, Hyundai Canada n’avait pas révélé les détails relatifs aux motorisations du modèle 2021. Toutefois, nous avons été en mesure d’apprendre que les quatre cylindres de l’ancienne version, un moteur de 2,4 L atmosphérique et un de 2 L à turbocompresseur, ont été remplacés par deux nouveaux quatre cylindres Smartstream de 2,5 L, un atmosphérique et l’autre suralimenté. Leurs puissances n’ont pas été dévoilées. Cependant, on sait que la Sonata d’entrée de gamme, qui fait usage de la version atmosphérique de ce moteur, en tire 191 ch.

En outre, ces moteurs sont dotés d’un nouveau système de régulation continue de la durée d'ouverture et de fermeture des soupapes appelé CVVD (pour « Continuously Variable Valve Duration »). Selon le constructeur, ce système accroît les performances et le rendement énergétique du moteur, tout en réduisant ses rejets de particules polluantes. Nous avons aussi appris que les Santa Fe à quatre roues motrices disposent désormais d’un système de gestion de la motorisation semblable à celui du Palisade. Ce dispositif permet au conducteur de choisir, à l’aide d’une molette située sur la console centrale, l’un des sept réglages (confort, sport, neige, boue, sable, éco et smart/intelligent) devant optimiser la motricité en fonction des conditions routières du moment.

Surprise électrisante

Ce nouveau Santa Fe sera aussi le premier à recevoir des motorisations hybrides. Le président de Hyundai Canada, Don Romano, y avait d’ailleurs fait allusion au Salon de l’auto de Montréal, en janvier 2020. Cette information a été confirmée par un porte-parole du constructeur avant de mettre sous presse, sans toutefois qu’il puisse confirmer la nature de cette motorisation.

Par contre, la filiale européenne de Hyundai avait déjà annoncé que, sur son territoire, les versions hybrides feraient usage d’un quatre cylindres suralimenté de 1,6 L jumelé à une boîte automatique à six rapports. À cela s’ajoutent, dans le cas de l’hybride ordinaire, un moteur électrique de 44,2 kW et une batterie au lithium-ion polymère de 1,49 kWh donnant, avec le moteur à essence, une puissance nette de 230 ch. Pour sa part, l’hybride rechargeable reçoit un moteur développant 66,9 kW et une batterie de 13,8 kWh portant la puissance combinée à 265 ch. Son autonomie électrique demeure cependant inconnue. Reste à savoir laquelle de ces deux versions hybrides aboutira chez les concessionnaires canadiens de la marque.

Feu vert

Feu rouge

Share on FacebookShare on TwitterShare by emailShare on Pinterest
Partager

ℹ️ En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies telle que décrite dans notre Politique de confidentialité. ×