Lexus LC - L’art de découvrir le luxe

Publié le 1er janvier 2020 dans 2021 par Jacques Bienvenue

Dans le vocabulaire de Lexus, LC signifie « Luxury Coupé ». Cet acronyme désigne le porte-étendard de la marque de produits de luxe de Toyota. Une élégante voiture de grand tourisme qui reprend essentiellement les traits du concept LF-LC qui la préfigurait à Détroit, en 2012. Une forme rappelant également l’imposante LFA, un puissant (552 ch) et coûteux (405 000 $) bolide produit de 2011 à 2014 à seulement 500 exemplaires, dont dix ont abouti au Canada.

Ce coupé 2+2 se veut tout de même plus « abordable » qu’une LFA. Depuis son arrivée au pays, au printemps 2017, bon an mal an, le constructeur lui a trouvé une centaine d’acquéreurs qui l’ont préféré à des bijoux du genre Mercedes-Benz SL, Jaguar F-Type et BMW Série 8. Car lui aussi procure l’exclusivité et la sophistication que prisent ces acheteurs. Mais ceux qui ont choisi la LC voulaient peut-être profiter aussi de cette qualité qu'elle seule peut offrir : l’aura de fiabilité associée à son constructeur, le plus grand au monde.

Moteur : traditionnel ou nouveau genre

Pour animer la LC, deux formules sont offertes. Le V8 atmosphérique de 5 L de la LC 500 a une nature plus traditionnelle. Ce moteur, conçu avec la collaboration de Yamaha, injecte 471 ch au train arrière par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses automatique à dix rapports. On ne trouve pas de traction intégrale au catalogue, pas même celle de la berline LS qui pourtant a la même plateforme TNGA-L. Par contre, la puissance du V8 donne à cette LC un tempérament de pur-sang et une accélération qui l’assimile à ses rivales.

Pour sa part, la LC 500h adopte une formule « verte » avec un groupe motopropulseur hybride semblable à celui de la LS 500h. Un V6 de 3,5 L, allié à deux moteurs électriques alimentés par une batterie au lithium-ion de 1,1 kWh, et une boîte automatique à variation continue livrent une puissance nette de 354 ch.

Pour certains néophytes, 117 chevaux en moins font paraître cette version ridicule. Que nenni ! Sa boîte automatique qualifiée de « dispositif de changement de vitesse multiétagé » permet tout à la fois d’optimiser la consommation et d’électriser sa horde de chevaux au point de lui donner une capacité d’accélération égale à celle du V8 ! De plus, cette boîte a quatre paliers qui, en mode automatique (D), simulent le fonctionnement d’une boîte à dix rapports. Sa souplesse fait en sorte qu’à l’accélération, douce ou intense, le conducteur ressent une progression linéaire, franche et ininterrompue. Son fonctionnement est également dénué de heurts gênants, même lorsqu’on emploie le mode manuel. C’est un pur régal ! Qui plus est, l’impact sur la consommation est évident comme en témoignent les chiffres d’ÉnerGuide (très réalistes, d’ailleurs), soit une moyenne de 8,1 L/100 km pour la LC 500h et 12,6 L/100 km pour la LC 500.

Elle se découvre

L’apparition de la LC 500 décapotable donne un second sens à l’acronyme LC : « Luxury Cabriolet ». Cette nouveauté dispose d’une capote, et non d’un toit rigide escamotable, qui s’abaisse en 15 secondes et se relève en 16 secondes. Deux opérations qu’on peut effectuer en roulant jusqu’à 50 km/h. Pour préserver les formes harmonieuses de la LC une fois découverte, un mécanisme d’escamotage automatique dissimule le tout sous un couvercle intégré au toit souple. De plus, des renforts ajoutés au châssis préservent la rigidité structurelle et le comportement dynamique du coupé. D’ailleurs, ce cabriolet a la même répartition de masse avant/arrière que le coupé LC 500h, qui loge sa batterie entre le dossier des sièges arrière et le compartiment à bagages.

L’espace occupé par le toit souple dans le coffre du cabriolet limite cependant le volume utile à 96 litres. La batterie de la LC 500h gruge moins d’espace dans son coffre, qui a 132 litres (deux de plus que celui d’une MX-5). La LC 500, qui n’a ni capote ni batterie à loger, possède le plus grand coffre avec 153 litres, mais pour une si grosse voiture, c’est très peu. L’acheteur visé, qui a sûrement d’autres véhicules plus pratiques dans ses garages, trouvera sans doute ces cotes anecdotiques.

Son attention se portera plutôt sur le roulement doux et le comportement prévisible que procurent la suspension variable adaptative, la qualité des matériaux, la finition soignée de l’habitacle, le confort douillet des sièges baquets ainsi que le silence omniprésent, qualité intrinsèque à la marque. Il appréciera par le fait même les chauffe-nuques et le déflecteur d’air en polycarbonate transparent de la décapotable.

Et pour ces moments où l’enthousiasme de la conduite cheveux au vent le poussera à goûter la sonorité voluptueuse du V8, un générateur de sons fera le nécessaire en transmettant son timbre riche sublimé par une soupape d’échappement à travers le tableau de bord. Un héritage de la LFA, qui bénéficiait aussi d’un dispositif original du genre.

Feu vert

Feu rouge

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