Mercedes-Benz CLS - La pionnière

Publié le 1er janvier 2020 dans 2021 par Gabriel Gélinas

La Mercedes-Benz CLS est devenue le premier véritable coupé à quatre portes lors de son lancement, en 2004. Depuis, cette configuration a été adoptée par plusieurs marques, qu’elles soient de luxe ou généralistes. Élaborée sur la plateforme servant la Classe E, la CLS poursuit sa route en 2021 avec deux variantes. La CLS 450 4Matic et la CLS AMG 53 4Matic, toutes deux équipées du rouage intégral de série, lesquelles adoptent maintenant le système de télématique MBUX avec écran tactile en dotation de série.

La CLS actuelle, de troisième génération, fait toujours tourner les têtes en raison de sa silhouette élégante, et la variante AMG ajoute une dose de dynamisme au look avec ses éléments spécifiques, surtout lorsqu’elle roule sur les superbes jantes en alliage de 20 pouces au design Twin 5-Spoke Aero, qui peuvent être choisies en option. Pour 2021, de légers changements ont été apportés à la palette de couleurs pour la carrosserie.

Transformation majeure de l’habitacle

Le nouveau système de télématique MBUX fait maintenant partie de la dotation de série sur les deux variantes de la CLS, remplaçant le système COMAND moins convivial. Plus intuitif avec des graphiques plus clairs souvent animés en 3D, le MBUX peut être contrôlé via l’écran tactile de 12,3 pouces, le pavé tactile localisé sur la console centrale, les boutons de commande du volant multifonctions ou par la voix. De plus, le MBUX présente plusieurs thèmes d’affichage, ce qui permet au conducteur de choisir le style qui lui plaît. Parmi les changements apportés pour 2021, on note que les appliques de bois de couleur grise sont remplacées par des appliques similaires, mais de couleur plus foncée, alors que le choix des matériaux et la qualité de la finition intérieure ne prêtent pas le flanc à la critique. Pour le reste, c’est le statu quo, avec un accès plus laborieux aux places arrière en raison de la ligne de toit fuyante, et une place arrière médiane qui ne servira que pour du dépannage. Précisons aussi que l’assise des places arrière est plutôt basse et que le dégagement pour la tête, plus limité.

Sur le plan technique, les deux variantes de la CLS sont animées par le moteur six cylindres en ligne turbocompressé de 3 litres et du dispositif d’hybridation légère de 48 volts, un système qui permet de bonifier légèrement la consommation. En conduite normale, la CLS 450 4Matic peut rendre une consommation moyenne avoisinant les 9 L/100 km, ce qui n’est pas mal pour une voiture dont le poids frise les deux tonnes métriques. Le moteur six cylindres en ligne s’avère souple et volontaire, le seul bémol que l’on peut émettre au sujet de la motorisation étant que la boîte automatique à neuf rapports se montre parfois hésitante lors des reprises.

Malgré son style de coupé, la CLS n’est pas une sportive et met plutôt l’accent sur le confort. À ce sujet, la suspension pneumatique est à conseiller puisqu’elle absorbe plus efficacement les inégalités de la chaussée tout en maintenant une bonne capacité de filtrage. Le comportement routier de la CLS se montre rassurant en toutes circonstances grâce, en partie, à son rouage intégral de série, et la direction est fine et précise, mais la tenue de cap pourrait être un peu meilleure, la voiture ayant tendance à louvoyer légèrement lorsqu’on roule en mode confort sur une autoroute où des creux ont été créés dans la voie de circulation.

Pas de CLS AMG 63

La seule variante AMG est la 53, la 63 ayant été retirée de l’offre avec l’arrivée du modèle de troisième génération. La puissance et le couple sont en hausse, la 53 étant dotée d’un compresseur électrique dont la mission est d’assurer une réponse plus rapide à la commande des gaz en augmentant instantanément la pression de suralimentation avant que le turbocompresseur n’entre en action. Les performances sont évidemment plus relevées, l'auto étant capable d’accélérer de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes, soit trois dixièmes de mieux que la CLS 450. Les liaisons au sol sont raffermies et, surtout, le carrossage des trains avant et arrière est plus prononcé, ce qui fait que la 53 s’avère plus incisive en entrée de virages, sans toutefois émuler une sportive en raison de son gabarit et de sa masse. Précisons aussi que la 53 dispose d’un système de freinage plus performant et d’un rouage intégral qui priorise la livrée du couple aux roues arrière en conduite sportive et cela complète le portrait de la variante AMG de la CLS.

Véritable voiture de niche, la CLS n’obtient pas une diffusion aussi large que celle de la Classe E dont elle est dérivée, ce qui assure une certaine exclusivité à l’acheteur. Elle est moins pratique au quotidien en raison d’une habitabilité plus limitée, mais sait encore et toujours séduire par ses formes.

Feu vert

Feu rouge

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