Mercedes-Benz GLA - La porte des étoiles
Mercedes-Benz présente son GLA comme un modèle d’entrée de gamme. Il sert, en effet, à exposer une clientèle jeune et nouvelle à un éventail hétéroclite d’utilitaires. Des véhicules aussi disparates que le petit GLB à sept places et l’imposant Classe G, sans oublier le nouveau EQC électrique et le GLC, le modèle le plus vendu de la marque en Amérique du Nord. Le GLA constitue donc la porte d’entrée d’une constellation d’étoiles... à trois branches.
Pour 2021, le GLA fait peau neuve. Ses concepteurs l’ont doté d’une carrosserie moderne, caractérisée par une partie avant expressive et des flancs sculptés avec retenue. Ces formes tout en rondeurs suggèrent un volume plus important bien qu’en réalité, les dimensions changent peu, si ce n’est de la hauteur qui gagne environ dix centimètres. On nous offre un plus grand choix de motorisations, l’intérieur plus spacieux adopte un design audacieux et on a même prévu une version évoluée du système d’infodivertissement à contrôle vocal MBUX (Mercedes-Benz User Experience), un gadget qui plaît aux jeunes !
Versions plus diversifiées
La gamme du GLA compte désormais trois versions plutôt que deux. Le Mercedes-Benz GLA 250 demeure la déclinaison de base qui se veut abordable, du moins, jusqu’à ce que les options se multiplient ! Il est animé par une évolution du quatre cylindres turbo de 2 litres qui livre 221 chevaux, soit 13 de plus que le modèle précédent.
Et puis, il y a les GLA 35 et 45, des Mercedes-AMG, s’il vous plaît ! Comme l’évoque la seconde particule de leur nom, ces versions d’une classe à part reçoivent une dotation plus étoffée et des motorisations survitaminées. Le modèle 35, une nouveauté, profite des 302 ch d’une autre variante du moteur turbo qui lui permet d’abattre les 100 km/h en 4,9 secondes environ, soit environ deux de moins qu’un GLA 250. Quant au GLA 45, il s’agit de l’athlète de la famille. Son moteur suralimenté, assemblé à la main par un technicien d’AMG, est monté longitudinalement, comme les deux autres, mais en position inversée par rapport à son axe vertical. Ainsi, il « respire » mieux et l’aérodynamisme du véhicule est amélioré, selon le constructeur. Fort de ses 382 chevaux, sept de plus qu’auparavant, cette motorisation permet au GLA d’atteindre 100 km/h en 4,1 secondes.
Tous ces moteurs sont jumelés à une boîte de vitesses automatique à double embrayage comptant désormais huit rapports plutôt que sept. À cela s’ajoute la traction intégrale 4Matic de série. Naturellement, chaque version profite d’un étagement des rapports et d’une variété de modes de gestion de la motorisation adaptés à sa vocation. La fonction « Race Start » qui permet des départs canon, exclusive au GLA 45, en témoigne éloquemment. Dans le cas du GLA 250, le constructeur associe une garde au sol de 142 mm, qu’il dit plus généreuse, et un ensemble « tout-terrain » de série pour suggérer « des performances exceptionnelles » à l’écart du bitume. Le mode de gestion tout-terrain de la motorisation et un régulateur de vitesse en descente, qui maintient automatiquement une vitesse lente présélectionnée inférieure à 18 km/h, n’en font toutefois pas un baroudeur pour autant. Ce VUS peut affronter la faune urbaine, pas la célèbre piste Rubicon en Californie.
Du style à renvendre
D’ailleurs, ses acheteurs le choisissent bien plus pour son habitacle séduisant que pour de prétendues aptitudes hors route. Il suffit de prendre place à bord pour s’en convaincre. Avec ses grosses buses de ventilation rondes aux allures de turbines, le tableau de bord de forme asymétrique est dominé par des écrans doubles de 7 ou 10,25 pouces, selon la version. C’est spectaculaire et, par le fait même, l’unique écran de 8 pouces de l’ancien GLA paraît aussi microscopique qu’antique ! À cela s’ajoutent une finition intérieure impeccable et des matériaux de haute qualité. Les possibilités de personnalisation sont également très nombreuses. Bref, tout est là pour qu’on tombe en amour avec ce petit VUS ! La position assise haute des places avant plaît également beaucoup : on est 14 cm plus haut que dans une Classe A. Cela en dit long ! On trouve d’ailleurs plus d’espace pour les jambes aux places arrière (+116 mm), une amélioration importante par rapport à l’ancien modèle. Et bien que le champ de vision avant et latéral ait été lui aussi amélioré, vers l’arrière, ça reste perfectible.
Le coffre, enfin, se révèle plus volumineux qu’on ne l’imaginerait. Cette refonte lui a même donné quelques litres de plus. Une banquette arrière à coussins asymétriques (60/40) coulissant longitudinalement sur 14 cm et un dossier à triples sections escamotables (40/20/40) permettent de moduler son volume utile selon les besoins. Lorsque les dossiers sont repliés et que le plancher est à sa position supérieure, la surface de rangement quasiment plane facilite le chargement des objets encombrants, une qualité indéniable qui fait briller cette petite étoile de Mercedes.
Feu vert
- Design intérieur spectaculaire
- Plus de place à l’arrière
- Coffre polyvalent
Feu rouge
- Visibilité arrière
- Prix qui « explosent » rapidement