Toyota Highlander - On vous conseille l'hybride

Publié le 1er janvier 2020 dans 2021 par Julien Amado

Au Québec, le Toyota Highlander domine la catégorie des VUS intermédiaires de la tête et des épaules. Meilleur vendeur devant le Volkswagen Atlas et le Honda Pilot, sa récente refonte devrait lui permettre de poursuivre la course en tête. D’autant plus qu’il possède un atout important : une version hybride.

Deux motorisations sont au programme. La première est un V6 de 3,5 litres, développant 295 chevaux, dont les performances se situent dans la moyenne de la catégorie. Bien que l’on ait affaire à un groupe motopropulseur traditionnel et éprouvé, la consommation annoncée s’élève à 10,3 L/100 km en moyenne.

Le gabarit d'un gros VUS, mais la consommation d’une compacte

De son côté, le modèle hybride peut compter sur un 4 cylindres atmosphérique de 2,5 litres dérivé du RAV4 hybride. Doté de moteurs électriques plus costauds et d’une batterie à la disposition revue, il développe 243 chevaux. Mais c’est surtout sa consommation d’essence, digne d’une compacte, qui étonne. Avec une moyenne de seulement 6,7 L/100 km, l’économie de carburant est impressionnante !

Sur la route, on pourrait penser que le V6, plus puissant, profite d’un net avantage. Ce n’est pas le cas. Moins performant sur papier, le modèle hybride accélère aussi vite grâce au couple fourni par ses moteurs électriques. Il n’y a qu’à haut régime que le V6 à essence prend l’avantage et fait parler sa puissance supérieure. Toutefois, pour une conduite quotidienne, le groupe motopropulseur hybride, aussi performant et beaucoup plus économique, demeure plus intéressant.

Le principal défaut du Highlander hybride, c’est sa capacité de remorquage trop faible. En effet, Toyota annonce seulement 3 500 livres pour l’hybride, contre 5 000 livres pour le modèle à essence. Donc, si vous devez tirer de lourdes charges fréquemment, vous pourriez être obligé d’opter pour le modèle doté du V6…Ou décider d’acheter pour un autre véhicule plus adapté au remorquage.

La tenue de route, sensiblement identique pour les deux versions du Highlander, a été améliorée comparativement au modèle précédent. La direction est suffisamment précise et les capacités dynamiques, corectes. Bien campé sur ses suspensions, le VUS signé Toyota mise d’abord sur le confort de ses occupants.

Lors de notre essai, nous avons pu constater la douceur de l’amortissement, mais aussi l’insonorisation améliorée comparée à celle de l’ancien modèle. C’est surtout vrai pour le bruit du moteur, désormais mieux filtré. En revanche, des bruits de roulement demeurent audibles à haute vitesse. Et si vous optez pour les modèles d’entrée de gamme, vous entendez également quelques bruits de vent en haut des glaces latérales. Un désagrément absent sur les modèles haut de gamme (Limited et Limited Platinum) qui profitent d’un vitrage amélioré.

Un intérieur réussi

L’intérieur du Highlander avait réellement besoin d’un rafraîchissement pour rester compétitif dans sa catégorie. La refonte opérée en 2020 lui permet de faire mieux, sans toutefois égaler les meilleurs joueurs du segment. La qualité de l’habitacle et des matériaux est convenable, y compris dans les modèles d’entrée de gamme, mais un Hyundai Palisade ou un Kia Telluride font mieux sur ce point. Soulignons tout de même la très belle exécution du modèle haut de gamme Limited Platinum, dont la présentation est beaucoup plus belle que les autres versions.

L’espace dévolu aux occupants est très bon à l’avant et bon dans la deuxième rangée. Et pour la tête ou les jambes, on dispose d’un dégagement amplement suffisant. Les sièges sont également confortables dans les deux premières rangées, même lorsqu’on roule longtemps sur l’autoroute. En ce qui concerne la troisième rangée, elle conviendra à des enfants, mais sera trop étriquée pour accueillir des adultes confortablement lors de longs trajets. L’accès est difficile et la visibilité pourrait être améliorée. Dans le coffre, le volume s’élève à seulement 1 150 litres lorsque la troisième rangée n’est pas utilisée. Un volume inférieur à la moyenne de la catégorie, et moins important que le Honda Pilot, le Subaru Ascent ou le Hyundai Palisade par exemple.

Bien que l’ergonomie générale soit acceptable, le système multimédia, partagé avec la majorité des produits Toyota, pourrait être plus intuitif. Les graphiques semblent également datés, ce qui est paradoxal pour un véhicule récemment mis à jour. L’écran mesure huit pouces de diagonale, mais les modèles haut de gamme bénéficient d’un modèle optionnel mesurant 12,3 pouces. Si le Highlander vous intéresse et que vous n’avez pas besoin de tracter, privilégiez l’hybride. Il est performant, beaucoup plus économique et sa technologie s’avère fiable et éprouvée. Cerise sur le gâteau, une version hybride ne coûte que 2 000 $ de plus qu’un modèle équivalent à essence, une véritable aubaine!

Feu vert

Feu rouge

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