Congestion routière : Montréal grimpe dans le classement des villes

Publié le 11 février 2022 dans Actualité par Guillaume Rivard

Après une année 2020 marquée par une forte baisse de la congestion routière en raison de la pandémie de COVID-19, les choses se sont passablement replacées en 2021, bien qu’on ne puisse parler d’un vrai retour à la normale sur les routes. Le télétravail et les restrictions sanitaires qui perdurent, évidemment, demeurent la principale explication.

À l’échelle mondiale, la congestion se trouve seulement 10% inférieure au niveau de 2019 – ou 19% aux heures de pointe – selon le dernier rapport annuel sur la circulation du fabricant de systèmes de navigation TomTom. Parmi les 404 villes à l’étude, 283 restaient moins congestionnées en 2021 qu’avant la pandémie.

C’est à Istanbul, en Turquie, que l’on observe le taux de congestion le plus élevé sur la planète, soit 62%. Autrement dit, un déplacement en auto de 30 minutes prend 62% plus de temps que dans des conditions où il n’y a pas de congestion. Le top 5 est complété par les villes de Moscou (61%), Kiev (56%), Bogota (55%), et Mumbai (53%).

En Amérique du Nord, les pires villes pour la congestion en 2021 selon les données compilées par TomTom étaient Mexico (28e rang mondial, 38% de congestion), New York (43e, 35%), Vancouver (53e, 33%), Los Angeles (59e, 27%) et Miami (102e, 28%).

Photo: TomTom

Montréal revient à ses habitudes

Les automobilistes qui circulent dans la métropole québécoise n’hallucinent pas : le trafic s’est nettement densifié en 2021. Le taux de congestion à Montréal est passé à 24%, une augmentation de 4% par rapport à 2020. La ville a ainsi grimpé du 195e rang mondial au 141e en l’espace d’un an, se rapprochant très près du niveau où elle était en 2018 et 2019 (138e).

Mince consolation, la congestion à Montréal demeure 5% inférieure à ce qu’elle était il y a deux ans.

TomTom nous apprend qu’il y a eu à peine 25 jours de « faible congestion » en 2021 à Montréal, essentiellement concentrés en janvier et février. L’heure de pointe du soir (48% de congestion) continue d’être plus problématique que celle du matin (31%). Le pire moment de la semaine pour être sur la route est le mercredi, jeudi et vendredi entre 16h et 17h.

La ville de Québec figure elle aussi dans le classement mondial de TomTom, apparaissant au 275e rang avec un taux de congestion de 18% (330e rang et 14% en 2020).

En vidéo : Antoine Joubert parle de la congestion qui s'intensifie en périphérie de Montréal

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