Le prix à la pompe frôle les 2$ à Montréal
Le conflit qui persiste en Ukraine continue de faire grimper le prix de l’essence à la pompe, le poussant tout près de la barre symbolique de 2 $ le litre, et il devrait avoir un effet sur le prix des billets d’avion prochainement.
Dans plusieurs stations d’essence du grand Montréal, le prix de l’essence ordinaire a fait un nouveau bond, atteignant 1,959 $ le litre dans certaines stations-service dimanche.
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En moins d’une semaine, le litre d’essence a bondi de 20 cents dans la région métropolitaine, alors qu’il était encore possible de faire le plein pour moins de 1,75 $ le litre lundi dernier.
Les citoyens de Québec, quant à eux, semblaient mieux se tirer d’affaire, alors que le prix oscillait plutôt autour de 1,839 $ le litre dimanche.
Vendredi, CAA-Québec tablait que le prix réaliste à la pompe était de 1,848 $/litre à Montréal et de 1,837 $/litre à Québec.
La hausse risque d’aller en empirant si le conflit entre l’Ukraine et la Russie persiste, estiment d’ailleurs de nombreux experts.
Pour certains Québécois rencontrés par TVA Nouvelles dimanche, cette hausse était envisageable en raison de la situation, mais pour d’autres, cette flambée des prix provoque un trou dans leur portefeuille.
« C’est vraiment difficile », a dit un Montréalais rencontré à la pompe, qui affirme être passé de 150 $ à 300 $ en carburant par semaine.
Impacts sur le prix des billets d’avion
La flambée des prix de l’essence aura aussi une incidence sur les dépenses des voyageurs qui devront payer plus cher leurs billets d’avion.
« Toute l’instabilité et l’insécurité se reflètent dans les prix du kérosène des avions, et donc des billets d’avion », a expliqué Mehran Ebrahimi, professeur à l’École des sciences de la gestion à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Rappelons que ceci arrive bien mal pour les transporteurs aériens qui tentent de peine et de misère de reprendre du service après une pandémie qui a été bien dure sur leur portefeuille.
Même si l’essence distribuée aux Québécois dans les stations d’essence a été achetée il y a un an, les prix montent pour prévenir les risques, a souligné M. Ebrahimi.