Chevrolet Bolt EUV/Bolt EV - Démocratiser la voiture électrique pour de bon

Publié le 1er janvier 2022 dans 2022 par Louis-Philippe Dubé

Dans le cadre de l’édition 2021 du Guide de l’auto, l’essai de la Chevrolet Bolt était titré « Le VÉ de monsieur et madame Tout-le-Monde ». Pour 2022, ce titre est plus juste que jamais. En plus d’apporter des modifications esthétiques et technologiques à sa voiture électrique, Chevrolet a en effet baissé son prix de 6 800 $! La Bolt est désormais plus accessible que jamais, ce qui la rend même compétitive face à plusieurs compactes à moteur thermique.

Avec le gargantuesque Hummer du côté de GMC et le Lyriq dans le clan Cadillac, cette Bolt EV à prix réduit trace la limite opposée dans la gamme 100% électrique chez GM, et solidifie ainsi la position de ce dernier dans un monde où les moteurs thermiques seront progressivement supprimés.

Cette année, l’utilitaire Bolt EUV (Electric Utility Vehicle) se joint à la Bolt EV pour offrir une position de conduite plus élevée à ceux qui la désirent. Ce sera également le premier véhicule Chevrolet à intégrer le système d'aide à la conduite mains libres Super Cruise.

Couple et autonomie au menu

Les Chevrolet Bolt EV et EUV comptent sur une motorisation électrique jumelée à une batterie de 65 kWh qui déploie 200 chevaux et 266 lb-pi de couple, des chiffres inchangés pour 2022. En revanche, ceux qui espéraient avoir la traction intégrale pour maîtriser la saison hivernale en bonne et due forme seront déçus, le duo de Bolt venant exclusivement avec les roues motrices avant.

Or, il n’en demeure pas moins que dès la première accélération avec la Bolt EV, on comprend qu’il est possible de laisser une couche de caoutchouc sur un bitume bien chaud grâce à une livraison de couple instantanée. La Bolt EV fait preuve d’agilité, malgré ses 1 646 kg. La suspension absorbe adéquatement les imperfections de la route, comme le ferait toute bonne compacte sur le marché.

Au chapitre de l’autonomie, la fiche technique de la Bolt EV vante 417 kilomètres, ce qui est toujours supérieur à plusieurs rivales. La variante utilitaire EUV en a moins : 397 kilomètres. Selon le constructeur, la recharge totale prend 7 heures sur une borne domestique de 240 volts. Il est également possible de recharger plus rapidement sur une borne rapide.

Après notre passage sur une borne de 100 kW toute neuve avec un peu moins de 50% d’autonomie restante, nous avons gagné un peu plus de 100 kilomètres en 23 minutes de recharge. Mais rappelons qu’une panoplie de facteurs entre en ligne de compte dans l’évaluation de l’autonomie restante que le véhicule affiche dans le bloc d’instruments. Des éléments comme le comportement du conducteur, la température et le fait que l’ordinateur de bord du véhicule contrôle essentiellement la rapidité de la recharge.

L’EUV n’est pas réellement plus utilitaire

L’un des gros irritants de la Bolt EV était ses sièges au confort quelconque. Inutile de dire que 417 kilomètres d’autonomie méritent des assises dignes de parcourir ce trajet. Même si la partie centrale des nouveaux sièges a été améliorée pour plus de confort, nous trouvons que ça laisse à désirer. Les sièges de la Nissan Leaf, par exemple, sont bien plus douillets.

La planche de bord a subi quelques modifications. Le levier de changement de vitesses conventionnel a laissé sa place à des boutons-poussoirs, et les commandes pour la climatisation ont changé d’aspect sous l’écran tactile. Un écran de bon format, avec un système d’infodivertissement toujours aussi intuitif. Bonifié, ce système diffuse également une multitude d’informations relatives à la consommation et la recharge. Des données qui peuvent s’avérer fort utiles pour ceux qui désirent monitorer les détails de leur utilisation d’énergie, tel un athlète surveillant sa diète. Une grande curiosité avec la nouvelle Bolt, c’est que le modèle EUV offre moins d’espace de chargement que le modèle EV. Le dégagement aux jambes pour les passagers arrière est supérieur dans l’utilitaire, mais demeure cependant suffisant dans la Bolt EV.

 « Est-ce que vous croyez en la voiture électrique? » Voilà une question qui nous est posée par nos lecteurs sur une base de plus en plus fréquente. Cette question n’a plus de choix de réponse. Croire en la voiture électrique est inévitable, parce qu’elle s’en vient coûte que coûte. En effet, le Canada interdira la vente de véhicules à moteur thermique dès 2035, au grand dam des automobilistes réticents et préoccupés face aux véhicules électriques.

Or, avec plus de 400 kilomètres d’autonomie, un prix de départ compétitif, et le fait que GM prend en charge les coûts d'installation d'une borne de recharge de niveau 2 (240 V) à domicile à l’achat ou la location d’une Bolt 2022, cette Chevrolet répond à trois préoccupations majeures des automobilistes réticents à passer à l’électrique.

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