Dodge Durango - Du muscle pour la famille

Publié le 1er janvier 2022 dans 2022 par Antoine Joubert

Jusqu’ici, et depuis le départ du Journey, le Dodge Durango était l’unique VUS de la grande famille Chrysler à offrir sept places assises. Un véhicule lancé en 2011 et qui, chaque année, s’écoulait à volume à peu près égal. Entre 70 000 et 80 000 unités à l’échelle nord-américaine depuis 2013. Un constat intéressant, considérant la très forte concurrence ainsi qu’une conception vieillissante.

Pour 2022, Jeep lance cependant le Grand Cherokee L, le premier à offrir sept places assises dans un format directement comparable au Durango, qui prend donc soudainement un véritable coup de vieux. Cela dit, le succès du Durango ces dernières années repose justement sur le fait qu’il fasse les choses différemment. Qu’il ne tente pas de faire concurrence au Honda Pilot ou au Kia Telluride, ayant une approche bien distincte et on ne peut plus américaine. Remarquez, même Ford et GM proposent des produits se situant à des années-lumière du Durango, l’Explorer venant par exemple avec des motorisations à quatre cylindres, hybrides, ou avec de petits V6.

Trois V8

Du côté de Dodge, pas de complexes. On a un choix de quatre motorisations, la plus petite étant l’increvable V6 Pentastar de 3,6 litres, avec lequel vous consommerez en moyenne entre 11 et 12 L/100 km. Ensuite, il y a trois moteurs V8, uniques au segment. Des mécaniques jouant la carte d’une bonne puissance pour la meilleure capacité de remorquage du segment, ou encore celle de la performance brute. L’an dernier, Dodge poussait l’audace en sortant une version SRT Hellcat à moteur surcompressé de 710 chevaux. Un monstre mécanique d’une rare violence en accélération, capable de tenir tête (en ligne droite) à un Porsche Cayenne Turbo S e-Hybrid, pour la moitié du prix!

Inutile de vous le mentionner, ce SRT Hellcat est une véritable insulte environnementale. Or, Dodge semble avoir joué le tout pour le tout sachant que d’ici peu, il sera probablement impossible de produire de tels monstres. Cela dit, les deux déclinaisons SRT du Durango demeurent aussi brutales en accélération que sportives au chapitre du comportement. Les larges pneumatiques, la suspension sport et les gigantesques barres stabilisatrices affectent donc le confort au quotidien, bien que l’on ne se lasse pas de cette sublime sonorité mécanique.

L’acheteur en quête d’un certain agrément de conduite peut opter pour une version R/T équipée d’un ensemble performance baptisé Tow N’Go, proposant un rendement plus ferme que les moutures ordinaires , sans toutefois atteindre le niveau des SRT. Sachez également qu’avec 360 chevaux sous le pied droit, le V8 de 5,7 litres déploie une puissance déjà bien plus impressionnante que celle de la majorité des véhicules de ce segment, son plus proche rival étant le Ford Explorer ST.

Aguichant

On aura beau dire, les stylistes de Chrysler ont eu le coup de crayon très heureux avec le Durango. Esthétiquement, c’est l’un des véhicules les plus attrayants du segment, ce qui explique en partie son succès. Puisque l’habitacle commençait sérieusement à dater, les ingénieurs ont complètement repensé la planche de bord et l’aménagement du poste de conduite l’an dernier. Un environnement désormais plus ergonomique, luxueux et de plus belle facture, bien que le niveau de finition ne soit pas irréprochable. Parmi les points à souligner, l’ajout d’un écran central tactile de 10,1 pouces (optionnel), on ne peut plus efficace, ainsi qu’une console centrale nettement mieux configurée.Par contre, l’accès à la troisième rangée demeure problématique et que cet habitacle n’est pas aussi facilement modulable que la concurrence.

Parce que les prix de détail de ces véhicules sont artificiellement gonflés et que les valeurs résiduelles ne reflètent pas la réalité du marché, il est difficile pour Dodge d’être compétitif au chapitre de la location. Plusieurs concessionnaires ont donc recours à de la location maison afin de les rendre plus accessibles. Ces derniers sont alors en mesure d’en tirer profit via de généreuses ristournes du constructeur et une revente après terme au sud de nos frontières. Ainsi, acheter un Durango neuf sans rabais important n’est pas recommandé en raison d’un marché périlleux qui risque de vous affecter durement à la revente. À moins bien sûr que vous optiez pour une version SRT qui, elle, conservera toujours une excellente valeur marchande. 

Ayant atteint un niveau de fiabilité honnête et constituant tout de même un véhicule à la fois agréable et polyvalent, le Durango peut certainement être un bon parti. Il ne tient cependant qu’à vous de vous informer des promotions et des modes de financement ou de location les plus avantageux. L’autre solution serait de vous tourner vers un modèle d’occasion récent qui pourrait vous faire économiser des sommes colossales.

Feu vert

Feu rouge

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