Lexus NX - Plus électrifié que jamais

Publié le 1er janvier 2022 dans 2022 par Jacques Bienvenue

« Nimble Crossover ». Voilà comment la filiale britannique de Toyota définit l’acronyme du Lexus NX. Cette métaphore, qui se traduit par « multisegment agile », décrit bien cet utilitaire compact de luxe à vocation urbaine devenu un favori de la marque à l’échelle planétaire.

Présent au Canada depuis décembre 2014, il talonne les grands favoris de son créneau : la Sainte Trinité allemande (Q5, X3/X4 et GLC) et l’Acura RDX. Pour ravir une part de leur clientèle, la version 2022, qui lance sa seconde génération, mise sur une carrosserie modernisée, un poste de pilotage sophistiqué et un grand choix de motorisations, dont une hybride branchable.

Une forme qui évolue

On comprend que le constructeur n’a pas voulu changer radicalement l’allure de ce modèle populaire, même si 95 % de ses pièces sont nouvelles. On a donc modernisé sa silhouette aux courbes fines pour faire le pont avec la version antérieure. Des voies plus larges et l’empattement allongé de sa plateforme TNGA-K ajoutent au dynamisme des formes, alors que des passages de roue saillants permettent aux nouvelles versions F Sport d’avoir des roues de 20 pouces.

À l’avant, la calandre a toujours une forme de sablier, mais sa partie supérieure raccourcie, sa courbure et ses maillons en U donnent l’impression qu’on le voit en contre-plongée, ce qui met en valeur le capot allongé. À l’arrière, des optiques en forme de "L" encadrent une large bande lumineuse dominant le nom Lexus affiché en grosses lettres, une façon de faire qui se généralise dans l’industrie.

L’habitacle de bonnes dimensions bénéficie de places arrière légèrement plus accueillantes et d’un coffre modulable. L’omniprésence des systèmes d’affichage numérique confirme également le passage à une nouvelle ère. L’aménagement intérieur repensé place le conducteur face à un écran de 7 pouces et à un affichage « tête haute » de 10 pouces, deux premières pour le NX. À cela s’ajoute, sur sa droite, un écran tactile orienté vers lui pour faciliter l’accès aux fonctions du système multimédia et des autres commandes (ventilation, soufflerie, chauffage des sièges, etc.).

L’écran livré de série fait 9,8 pouces, mais le modèle optionnel s’étend sur 14 pouces de diagonale. De plus, on dénote l’absence quasi complète de commutateurs classiques. Il ne reste que trois commandes rotatives, pour les deux zones de température et le volume du système audio, et deux boutons-pression, pour le désembueur et les dégivreurs. Certes, le coup d’oeil est spectaculaire, néanmoins, pour minimiser les risques de distraction qu’engendrent les commandes tactiles, le constructeur a prévu un « assistant virtuel » répondant aux commandes vocales. Reste à voir dans quelle mesure il sera réceptif et docile !

Premier hybride branchable

Maintenant assemblé à l’usine Toyota de Cambridge, en Ontario, d’où proviennent les Lexus RX depuis 2003, le NX offre le choix de quatre motorisations pour des modèles ayant tous quatre roues motrices. La déclinaison d’entrée de gamme, le NX 250, ainsi que le NX 350, mieux équipé, renferment des 4 cylindres classiques. Le premier est muni d’un moteur atmosphérique de 2,5 L et 203 chevaux, alors que le second brille par les 275 chevaux de son moteur turbo de 2,4 L.

L’attention des acheteurs sera cependant braquée sur les variantes hybrides, à commencer par le NX 350h, celui pour lequel Toyota Canada prévoit la demande la plus forte. Cet hybride non branchable est doté d'une batterie lithium-ion, dont la capacité reste inconnue au moment d’écrire ces lignes. On peut cependant présumer qu’elle se compare à la batterie au nickel métal-hydrure de 1,6 kWh du NX 300h 2021. Comme cette dernière, la batterie du NX 350h est logée sous la banquette arrière, sans affecter le confort des passagers ou la polyvalence du coffre.

Le NX 450h+, par ailleurs, est un hybride branchable et il suscitera sûrement beaucoup d’intérêt. Sa batterie au lithium-ion de 18,1 kWh (spécification européenne), logée sous le plancher de l’habitacle, lui donnerait une autonomie de 58 kilomètres en mode tout électrique. De plus, deux heures et demie environ suffiraient pour recharger le véhicule avec une borne de niveau 2 (240 V) et un chargeur embarqué de 6,6 kW.

Ces deux hybrides partagent le même 4 cylindres atmosphérique de 2,5 L à cycle Atkinson. Par contre, leurs moteurs électriques avant et arrière sont différents. Plus puissants, ceux du NX 450h+ livrent une puissance nette de 302 chevaux avec le moteur thermique, assez pour abattre le 0 à 100 km/h en 6,2 secondes, selon Toyota. Le NX 350h ferait de même en 7,4 secondes. Enfin, sachez que le NX est doté d’un ensemble de dispositifs d’aide à la conduite complet et profiterait d’un habitacle mieux insonorisé, pour lequel un toit ouvrant panoramique est offert pour la première fois.

Feu vert

Feu rouge

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