Nissan Qashqai - Année de transition

Publié le 1er janvier 2022 dans 2022 par Frédéric Mercier

On attendait une nouvelle génération du Qashqai pour 2022. Il faudra vraisemblablement patienter encore un peu avant que cela se concrétise, puisque le VUS sous-compact de Nissan nous revient sans changement majeur cette année.

Pourtant, un Qashqai entièrement remodelé roule déjà sur le territoire européen, et ce n’est qu’une question de temps avant de le voir débarquer en Amérique du Nord. Le modèle actuel en est donc à ses derniers tours de roue, et il est légitime de se demander s’il est mieux d’attendre l’arrivée du prochain Qashqai avant de signer un contrat chez votre concessionnaire.

Séduits par son prix

Offert chez nous depuis 2017, le Nissan Qashqai n’a que très peu changé au fil des années, si ce n’est une refonte esthétique assez subtile qu’on lui a apportée en 2020. Il abrite la même motorisation à quatre cylindres de 2 litres, bonne pour 141 ch et 147 lb-pi. Les accélérations sont très moyennes, mais le petit VUS se rattrape avec un comportement routier assez appréciable et une direction communicative que l’on se surprend à apprécier.

Malgré tout, le Qashqai n’est plus la saveur du mois dans sa catégorie. D’autres véhicules plus récents ont désormais une meilleure intégration technologique ainsi qu’un choix de motorisations plus exhaustif. Bref, on ne se tourne pas vers ce modèle pour ses qualités, mais pour son prix. Vendu à un PDSF à peine supérieur à 20 000 $ et généralement accompagné d’un taux de financement avantageux, le Qashqai fait partie des modèles les plus abordables de son segment. Il est aussi l’un des rares à continuer d’offrir une transmission manuelle, caractéristique qui sera vraisemblablement abandonnée lors de l’avènement de la prochaine génération.

Le Qashqai d’entrée de gamme est donc bon pour le portefeuille, mais il y a de petites concessions à faire. Au prix le plus bas, on n’a droit qu’à une version à deux roues motrices, et il faut débourser un extra de 2 500 $ pour une transmission automatique. C’est alors une boîte à variation continue (CVT) qui s’occupe d’envoyer la puissance du moteur jusqu’aux roues avant. Pour bénéficier du rouage intégral, il faut allonger 4 000 $ supplémentaires par rapport à la version de base S, ou bien choisir les variantes SL ou SL Platine, qui proposent les quatre roues motrices de série. Soulignons que la boîte manuelle ne peut pas être commandée avec les moutures à rouage intégral. Dommage…

En montant à bord du Qashqai, on est surpris par un espace intérieur plutôt généreux. À l’avant comme à l’arrière, il y a de la place pour les jambes et le dégagement à la tête ne pose aucun problème. L’histoire se répète dans le coffre, où le volume de chargement est plus qu’acceptable pour un véhicule de ce gabarit. Cependant, on comprend rapidement que le véhicule est dû pour un petit rafraîchissement. La présentation intérieure est sobre et les plastiques bon marché sont trop nombreux. Au centre de la console, un système d’infodivertissement désuet vient miner l’expérience utilisateur avec des graphiques dépassés et un système d’exploitation trop lent. Au moins, la connectivité aux applications Android Auto et Apple CarPlay est de série.

La sécurité au rendez-vous

Malgré quelques rides, le Nissan Qashqai ne donne pas sa place en matière de sécurité. Toutes les versions sont équipées de série de ce que Nissan appelle son bouclier de sécurité 360, qui regroupe plusieurs technologies de sécurité active. Tous les Qashqai sont donc muni d’un système de freinage automatique avec détection des piétons, d’un système de surveillance des angles morts, d’un système de suivi de voie, de feux de route automatiques et d’une alerte de circulation transversale arrière. De nos jours, ce genre de technologies est offert sur à peu près tous les modèles, mais on les retrouve souvent parmi la liste d’options. En le proposant de série sur toute sa gamme, le Qashqai joue très bien ses cartes.

Qui plus est, le petit VUS nippon est aussi livrable avec le système d’assistance à la conduite ProPILOT. Le système n’est toutefois pas conçu pour remplacer le conducteur, et celui-ci doit impérativement garder les mains sur le volant en tout temps. On est encore loin de la conduite autonome! Plus concrètement, le Nissan Qashqai nous a également étonnés par l’efficacité de son freinage. Lors de nos essais, nous avons mesuré une distance de 37,37 mètres pour un arrêt de 100 à 0 km/h.

À l’aube d’un renouvellement, le Nissan Qashqai 2022 n’est pas le produit le plus alléchant de sa catégorie. Cela dit, sa facture très raisonnable et son équipement de série généreux en font tout de même un produit qu’il ne faut pas écarter trop vite. Si vous n’êtes pas pressé, on vous recommande d’attendre l’arrivée du modèle de prochaine génération.

Feu vert

Feu rouge

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