Mazda CX-5 - Du style et de la qualité à bon prix

Publié le 1er janvier 2022 dans 2022 par Jacques Bienvenue

Rapidement, dès son arrivée sur notre marché, début 2012, le Mazda CX-5 est devenu un favori des Canadiens. Il l'est toujours aujourd’hui. Ce succès tient à l’agrément de conduite qu’il procure, certes, sans oublier la finition soignée de son habitacle et, pour les versions plus luxueuses, la grande qualité des matériaux employés. Pas surprenant qu’on le compare aux utilitaires de luxe allemands de même taille, bien qu’il n’affiche pas leurs prix déraisonnables !

Ce véhicule dont l’actuelle seconde génération date de 2016 (et pour lequel on prédit l’arrivée de la troisième en 2022) peut accueillir confortablement quatre adultes de taille moyenne, cinq au besoin, dans un intérieur bien insonorisé. Sa dotation de série étoffée comprend, entre autres, la climatisation, des sièges baquets chauffants, des lève-vitres électriques et des roues en alliage. À cela s’ajoutent certains accessoires généralement réservés aux versions haut de gamme comme des rétroviseurs extérieurs chauffants, des essuie-glaces à capteurs de pluie et des phares à DEL.

Son coffre modulable en fait un véhicule polyvalent. Sachez toutefois que ses cotes de volume de chargement sont inférieures à celles du Toyota RAV4 ou du Honda CR-V, des champions en la matière dans ce créneau. Les cotes du CX-5 s’apparentent à celles du Ford Escape.

Améliorations récentes

En milieu d’année 2021, Mazda a apporté certains changements notoires au CX-5. L’écran de 10,3 pouces qui domine désormais le centre du tableau de bord est le plus évident. En plus d’avoir une surface tactile plus grande et plus pratique que l’écran de 8 pouces qu’il remplace, il donne un meilleur coup d’oeil à un environnement qui paraissait dénudé. Il affiche une nouvelle interface du système d’infodivertissement Mazda Connect et donne accès aux fonctions prisées de CarPlay d’Apple, d’Android Auto et de Mazda Connected Services. De plus, l’application MyMazda permet maintenant d’actionner à distance le verrouillage et le déverrouillage des portes, de même que le démarrage et l’arrêt du moteur.

Le constructeur a également bonifié la dotation de certaines versions. Avec l’ajout de l’ensemble i-Activesense, le CX-5 GX d’entrée de gamme dispose à peu de chose près des mêmes dispositifs d’aide à la conduite que les déclinaisons les plus coûteuses. En incorporant ainsi les dispositifs essentiels à la dotation de son modèle le moins cher, Mazda démontre que la sécurité n’est plus une affaire de luxe. Quant au CX-5 GS à quatre roues motrices, comme les versions plus coûteuses, il a maintenant des roues en alliage de 19 pouces au lieu de 17. Rappelons, par ailleurs, que la transmission intégrale demeure une option pour les deux versions les moins chères de la gamme.

Cet utilitaire offre le choix de trois variantes du moteur à 4 cylindres Skyactiv-G de 2,5 L. Toutes jumelées à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports, elles permettent le remorquage de charges atteignant 2 000 lb. Les deux variantes atmosphériques produisent 187 chevaux et 186 lb-pi. Toutes les versions qui en sont munies, la GX exceptée, profitent d’un dispositif désactivant deux cylindres lorsque le véhicule roule à vitesse constante. De manière imperceptible, cela en fait un bicylindre moins énergivore. Dans quelle mesure ? Selon les cotes de consommation moyenne publiées par le site ÉnerGuide de Ressources naturelles Canada, ce dispositif réduirait la consommation d’environ 3 % comparativement à un GX, tant pour les déclinaisons à deux qu’à quatre roues motrices.

Un turbo inspirant

Mazda propose également une variante à turbocompresseur. Réservée à la version haut de gamme Signature et, contre supplément, à la GT, la boîte de vitesses de ce moteur est assortie de palettes de changement de rapports fixées au volant. Ce détail peut paraître anodin. Il annonce toutefois le caractère plus fougueux qu’insuffle ce moteur suralimenté. En effet, il procure au CX-5 de 40 à 63 chevaux additionnels, selon qu’on l’alimente de carburant régulier ou super. En ce qui concerne le couple, ce moteur produit jusqu’à 134 lb-pi de plus (avec du carburant super), et ce, dès qu’il atteint un régime de seulement 2 400 tr/min.

Cela explique les accélérations franches et linéaires ainsi que les reprises soutenues. Car ce moteur turbo abaisse de 3 secondes environ l’exercice d’accélération de 0 à 100 km/h des moteurs atmosphériques. Pour un véhicule qui bénéficie d’un comportement routier sain et prévisible, maîtrisant bien le roulis dans les courbes, ce n’est rien de moins qu’un régal ! Ça rappelle le célèbre « Vroum, vroum ! » que chuchotait le jeune Micah Kanters dans les publicités de Mazda, au début du 21e siècle !

Feu vert

Feu rouge

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