Audi A6/A7 - Une recette, plusieurs saveurs

Les Audi A6 et A7 ont été redessinées en 2018 et continuent cette année leur petit bout de chemin, offrant un habitacle luxueux, une conduite à la fois sportive et agréable et un style toujours en mesure de faire tourner les têtes. Il existe pas moins de huit modèles au total divisés entre les gammes A6 et A7, question de combler tous les besoins possibles.

La même recette est appliquée à chacune de ces versions, ce qui veut dire que l’on retrouve globalement la même personnalité et le même comportement routier, que l’on choisisse un A6 ou une A7. Il existe cependant plusieurs versions allant du modèle d’entrée de gamme aux sportives S et RS en passant par la nouvelle A7 TSFI e hybride enfichable. L’acheteur n’a qu’à choisir sa saveur préférée.

Polyvalence et confort au rendez-vous

Autant l’Audi A6 que l’A7 se démarquent tout d’abord par leur polyvalence. En version berline, l’A6 offre plus d’espace pour les jambes à l’arrière qu’une Classe E de Mercedes-Benz ou une Série 5 de BMW. La familiale A6 Avant dispose d’un plus grand coffre que la Classe E familiale tout en étant plus spacieuse à l’intérieur. Entre les deux se glisse l’A7 qui, avec son hayon dissimulé à l’arrière, cache une certaine polyvalence. En termes simples, les gens à la recherche d’une voiture de luxe capable de suivre un style de vie actif seront comblés avec la gamme A6/A7.

Derrière le volant, nous retrouvons un tableau de bord élégant dont la console centrale est dotée de deux écrans superposés d’où se contrôle la majorité des fonctions du véhicule. Combiné à l’écran d’instrumentation entièrement numérique de série, cet ensemble confère aux A6 et A7 une allure très haut de gamme. Il y a d’ailleurs très peu de différences entre l’habitacle de ces deux intermédiaires et celui de l’A8, beaucoup plus onéreuse. Le système multimédia est assez intuitif et simple à utiliser, la seule exception étant quelques commandes comme celles des modes de conduite Audi Drive Select qui exigent parfois quelques essais avant de s’activer.

Le moteur de base dans l’Audi A6 est un quatre cylindres de 2 litres turbo développant 248 ch et 273 lb-pi de couple. Un V6 de 3 litres générant 335 ch et 369 lb-pi de couple est livrable en option dans l’A6 berline. Il est monté de série dans la version Allroad et dans l’A7. Les performances sont au rendez-vous, mais ce qui étonne le plus avec ces motorisations, c’est leur efficacité. Un système hybride léger permet d’abaisser la consommation globale, et atteindre une moyenne de moins de 10 L/100 km est assez facile même avec le V6. L’équilibre des A6 et A7 est leur principal argument de vente. On ne manque jamais de puissance et la tenue de route cache bien la taille et le poids des véhicules. Le confort de la suspension et le silence de l’habitacle assurent également une balade plaisante. On peut passer des heures sur l’autoroute sans se fatiguer, ou s’amuser sur une route sinueuse de campagne en toute confiance. Le rouage intégral quattro, l’un des meilleurs systèmes de l’industrie, assure une tranquillité d’esprit complète, peu importe les conditions routières rencontrées. 

En ce qui concerne l’hybride rechargeable de la gamme A7, sachez qu’elle propose 362 chevaux, un 0 à 100 km/h en 5,8 secondes, une consommation moyenne de seulement 8,1 L/100 km.  L’autonomie 100% électrique s’élève à 39 kilomètres grâce à une batterie de 14,1 kWh. Son principal problème demeure sa disponibilité. Au moment d’écrire ces lignes, il n’y en avait pas dans les concessionnaires Audi du Québec. Les deux modèles sont aussi offerts en versions S6 et S7. Les performances sont là avec 444 chevaux sous le pied droit tandis que la tenue de route passe à un autre niveau. La subtilité des modèles est également un atout pour ceux qui préfèrent passer sous le radar.

Les bombes RS

Impossible de parler des Audi A6 et A7 sans parler des nouvelles versions RS apparues l’an dernier. Commençons par la RS 6 Avant, une licorne trop longtemps réservée exclusivement au marché européen. Alimentée par un V8 de 4 litres turbocompressé crachant 591 chevaux, la RS 6 Avant livre des accélérations phénoménales sans aucune hésitation. Son rouage quattro favorise la répartition de l’abondante puissance vers les roues arrière afin de donner à la RS 6 Avant une agilité accrue malgré son poids. Cette vivacité est accentuée lorsque l’on opte pour l’ensemble Dynamic qui ajoute la direction aux roues arrière, mais avec ou sans cet ensemble, la RS 6 Avant ne laisse jamais paraître qu’elle pèse plus de deux tonnes...

Les performances sont au rendez-vous, c’est certain, mais ce qui surprend le plus avec la RS 6 Avant, c’est son confort. Même avec les jantes de 22 pouces optionnelles, cette voiture ne fatigue jamais le conducteur, contrairement à une Mercedes-Benz E 63 AMG, par exemple. Le seul élément qui pourrait chicoter un acheteur intéressé par la RS 6 Avant, c’est la sonorité un peu timide de l’échappement. À ce niveau, le V8 de la E 63 fait beaucoup plus sentir sa présence.

Tout ce qui a été dit précédemment s’applique aussi à la RS 7. Le comportement et les performances sont à peu près identiques, la seule différence étant que la RS 7 est en réalité la plus généreuse des deux en termes de coffre. L’espace aux places arrière est cependant à l’avantage de la RS 6 Avant, surtout pour la tête. Bref, les versions RS 6 Avant et RS 7 sont uniques sur le marché. Capables de rivaliser avec quelques voitures exotiques deux fois plus dispendieuses en matière de performances, elles sont aussi en mesure d’accueillir votre famille et ses bagages pour un séjour au chalet. Cette gamme propose réellement quelque chose pour chaque besoin et il n’y a pas de mauvais choix.

Feu vert

• Confort dans toutes les versions
• Style époustouflant (RS)
• Bonne polyvalence
• Habitacle luxueux

Feu rouge

• Disponibilité limitée (A7 TSFI e et RS)
• Hésitation de certaines fonctions du système multimédia
• Dégagement pour la tête à l’arrière (A7)