Lexus UX - Ville et banlieue

Publié le 1er janvier 2022 dans 2022 par Michel Deslauriers

Pour les gens à la recherche d’un petit véhicule pratique, et qui sont prêts à débourser des mensualités plus élevées afin d’obtenir un modèle plus luxueux, la marque de luxe japonaise Lexus propose le UX, son multisegment d’entrée de gamme.

Ses dimensions réduites et sa maniabilité sont parfaites pour se faufiler dans la circulation urbaine, sans compter la facilité à lui trouver une place de stationnement. Et même si plusieurs de ses concurrents sont plus puissants et plus performants, le UX se démarque par son efficacité énergétique, son habitacle bien ficelé et, comme tout produit Lexus, sa réputation de fiabilité et sa valeur de revente élevée, qui en font un achat aussi rationnel qu’émotionnel.

Écoénergétique

Jusqu'en 2021, on retrouvait le UX 200, pourvu d'un quatre cylindres atmosphérique de 2 litres, produisant 169 ch, et jumelé à une boîte automatique à variation continue. Cette version à essence ne sera pas reconduite pour l'année-modèle 2022. Seules les versions hybrides demeurent au catalogue, avec le UX 250h. Ce dernier profite d’un système hybride composé du moteur de 2 litres et de deux moteurs électriques, un gros en avant et un petit à l’arrière, créant ainsi un rouage intégral. La puissance totale grimpe à 181 ch, lesquels sont gérés par une boîte automatique à gestion électronique.

Si la première motorisation était la plus dynamique des deux, l’hybride s’avère la plus écoénergétique. Avec une consommation mixte ville/route de 6 L/100 km, le UX 250h est de loin le moins énergivore des multisegments de luxe sous-compacts. Et en plus, il s'alimente d’essence ordinaire.

En contrepartie, le petit Lexus manque de fougue si on le compare à l’Audi Q3, au BMW X1, au Mercedes-Benz GLA et au MINI Countryman, par exemple, qui profitent de moteurs turbocompressés riches en couple, sans compter des réglages de suspension et de direction nettement plus sportifs. En revanche, le Lexus UX est construit sur une plate-forme solide, procurant évidemment des gains au chapitre du comportement routier, mais aussi à réduisant le bruit, les vibrations et les à-coups dans l’habitacle.

Au moins, en apparence, on peut ajouter une touche d’agressivité au UX avec l’ensemble F Sport, offert sur les deux déclinaisons. Cet ensemble comprend des jantes uniques de 18 pouces, des éléments de carrosserie au style plus sportif ainsi que des sièges plus enveloppants et des garnitures intérieures exclusives. Le hic, c’est que cette option retire les sièges ventilés qui sont proposés de série... Dans l’habitacle, on apprécie la qualité d’exécution, la solidité des commandes et la planche de bord orientée vers le conducteur, même s’il manque un peu de cohésion en ce qui concerne le design et l’agencement des matériaux. Le volant F SPORT dodu permet une bonne emprise et les sièges sont excellents.

Polyvalence timide

Hélas, tout n’est pas parfait! Le système multimédia, bien que rempli de fonctionnalités, est difficile à utiliser et distrayant en conduisant. Le pavé tactile sur la console centrale est peu intuitif et il faut jeter un regard à l’écran pour s’assurer de sélectionner le bon bouton. Mince consolation, on retrouve des commandes pour ajuster le volume et changer de chanson à la base de l’appuie-bras. La molette pour activer les modes de conduite est éloignée, alors qu’elle serait plus pratique montée au volant ou logée sur la console.

Le grand défaut du Lexus UX, c’est son gabarit. Les places avant sont justes, mais celles d’en arrière sont tout simplement trop petites. Le dégagement pour les jambes est insuffisant, idem pour la tête, et l’on se sent vraiment confiné. À ceux qui envisagent de transporter de jeunes enfants, on conseille de vérifier si leurs sièges d’appoint peuvent s’y loger et être bien ancrés avant d'en faire son acquisition. Le coffre de 486 litres figure parmi les moins volumineux du segment, et le constructeur n’ose même pas publier une capacité de chargement avec les dossiers arrière rabattus.

Le Lexus UX n’est ni très sportif ni très utilitaire. Cependant, malgré les points négatifs, il demeure intéressant pour son niveau d’équipement de série, sa grande fiabilité, sa faible consommation et son raffinement général. Il serait facile de le qualifier de véhicule à vocation urbaine, car il peut très bien dévorer des kilomètres d’autoroute sans épuiser ses occupants. Ceux assis à l’avant, bien entendu. En revanche, comme véhicule familial, ou pour éveiller les sens sur la route, il existe de bien meilleurs choix dans la catégorie des utilitaires sous-compacts.

Feu vert

Feu rouge

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