Son véhicule retrouvé 1100 km plus loin
Par Jérémy Bernier
Un concessionnaire de Saguenay peut enfin pousser un soupir de soulagement après que la voiture d’une valeur de 120 000 $ qui lui a été dérobée eut été retrouvée à plus de 1100 km de son garage, en Nouvelle-Écosse.
- À lire aussi: Dodge fait revivre la Super Bee pour 2023
- À lire aussi: Dodge Charger Daytona SRT : un prototype 100% électrique et électrisant
« Je n’ai pas dormi de la semaine, la plupart des véhicules volés ne sont jamais retrouvés. Je peux te dire qu’on a tout fait pour que ça n’arrive plus! » lance Patrick Denis, co-propriétaire d’OKAZE, un concessionnaire de Saguenay.
Ce ou ces derniers ont ensuite sorti du garage deux véhicules pour mettre la main sur la Dodge Charger Hellcat Widebody 2022, d’une valeur de 120 000 $, qui se trouvait dans la salle d’exposition. Ils ont ensuite déboulonné la barrière et ont pris la fuite avec la voiture.
« C’est là que tu vois qu’il y a des commandes parce que les deux autres voitures valaient beaucoup plus cher, respectivement 200 000 $ et 300 000 $ », explique M. Denis.
Près de 14h de route
Mis aux faits de l’événement, le Service de police de Saguenay (SPS) a lancé une enquête pour retrouver le véhicule. Le concessionnaire a aussi offert 5000 $ à quiconque serait capable de le mener à la voiture.
Rapidement, les recherches ont mené vers l’Est-du-Québec, puis au Nouveau-Brunswick, grâce à des témoins oculaires et au système de repérage du véhicule, qui a capté une balise de détection sur son chemin.
C’est finalement l’équipe du système de repérage, aidée de quelques témoins, qui a été en mesure de localiser la Dodge Charger noire dans un garage de St. Peters, en Nouvelle-Écosse, le 27 août: un trajet de plus de 1100 km, entre 12h30 et 14h de route, depuis Arvida.
« Une demande d’assistance a été acheminée à la GRC [Gendarmerie royale du Canada], qui a pris le relais dans ce dossier. Des effectifs ont rapidement été déployés afin de mener une perquisition », a indiqué le SPS par voie de communiqué.
Changement d’apparence
D’après M. Denis, le ou les voleurs s’apprêtaient probablement à changer l’apparence du véhicule parce que ce dernier se trouvait dans un atelier de préparation esthétique.
« J’ai l’impression qu’il voulait faire une boîte avec, c’est-à-dire de changer le numéro de série et la couleur pour le faire passer pour un autre véhicule qui lui appartient », explique l’homme de 37 ans, qui doute que la voiture était destinée à être exportée.
« Il a roulé avec pendant plus de 1000 km et, trois jours plus tard, elle n’était toujours pas au port. Ce n’est pas la façon de faire des exportateurs de véhicules volés », estime celui qui devra maintenant se rendre en Nouvelle-Écosse pour récupérer son bien.
Les différentes personnes qui ont participé à l’enquête de façon officieuse, quant à elles, se partageront la somme de 5000 $ promise par OKAZE pour leur aide.