La pénurie d’expertise des véhicules électriques nuit à l’industrie automobile
Jérôme, un lecteur du Guide de l’auto, est propriétaire d’un Ford F-150 Lightning 2022 qui est au garage depuis plus d’un mois. Entre temps, le concessionnaire refuse de lui prêter un véhicule.
Similairement, le service à la clientèle décline aussi. Il a finalement eu une approbation de Ford pour réserver un véhicule de location. Jérôme veut savoir s’il y a des recours contre Ford pour le dédommager, alors qu’il verse 1 500 $/mois pour un camion qu’il ne peut pas conduire.
- À lire aussi: Problème sérieux avec les garanties prolongées des véhicules électriques d’occasion
- À lire aussi: Une première : le véhicule le plus vendu dans le monde est électrique
« C’est un problème dans l’industrie, mentionne le chroniqueur Antoine Joubert. Ce n’est pas un cas spécial. Il y a beaucoup de technologies dans les véhicules aujourd’hui. Les concessionnaires manquent cruellement de formation et d’expertise pour réparer les [véhicules électriques] ». D’ailleurs, il poursuit en disant que cette situation est récurrente chez d’autres constructeurs également.
Pour expliquer son point, Antoine cite un exemple d’une personne qui possède une Hyundai IONIQ 5. Le concessionnaire est incapable de trouver le problème, donc il a fait venir un spécialiste de Toronto pour effectuer le diagnostic. Le client continue de faire ses paiements alors que le véhicule demeure stationnaire.
Et les recours?
« De moins en moins de concessionnaires vont offrir des véhicules de courtoisie, et ce, pour deux raisons. Premièrement, cela coûte cher et deuxièmement, ils n’en ont pas. [D’ailleurs], le constructeur n’a pas à honorer ça officiellement », précise Antoine.
Visionnez la capsule vidéo au haut de cet article pour plus de détails.