Les travailleurs canadiens de l’automobile votent pour la grève
Le membres du syndicat Unifor, qui représente 18 000 travailleurs de Ford, de General Motors et de Stellantis au Canada, ont appuyé dimanche le déclenchement d’une grève dans l’éventualité où les négociations avec les employeurs ne permettent pas de conclure de nouvelles ententes.
Les conventions collectives actuelles, signées il y a trois ans, expireront avant minuit le 18 septembre.
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Le vote en faveur d’un mandat de grève a été quasi unanime, avec plus de 98% d’appui chez chacun des trois grands constructeurs automobiles.
Les membres d’Unifor ont ainsi emboîté le pas à leurs confrères et consœurs aux États-Unis, le syndicat américain United Auto Workers ayant annoncé vendredi dernier qu’il soutient un mandat de grève également.
« Les travailleurs canadiens ont envoyé un message clair aux trois constructeurs de Detroit qu’ils sont unis derrière nos comités de négociation en vue d’améliorer les régimes de retraite, d’augmenter les salaires et d’assurer de bons emplois syndiqués dans la construction des futurs véhicules électriques, a déclaré par voie de communiqué la présidente d’Unifor, Lana Payne. Nos équipes de négociation reprendront les discussions avec l’appui indéfectible des membres d’Unifor à travers l’industrie automobile. Comprenez bien que notre syndicat est pleinement préparé à prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre nos objectifs d’ententes collectives. »
Il va sans dire qu’une grève des travailleurs de l’automobile, aux États-Unis comme au Canada, ajoutera d’autres délais pour certains consommateurs qui attendent la livraison de leur véhicule, surtout les modèles électriques. Chevrolet, notamment, doit commencer à livrer bientôt ses premiers Silverado EV, Blazer EV et Equinox EV.