Lexus UX - Plus pertinent que jamais

Publié le 1er janvier 2022 dans 2023 par Antoine Joubert

De tous les véhicules multisegments urbains de luxe, le UX 250h de Lexus est sans doute l’un des plus pertinents. Il n’a pas la prétention de vous procurer du plaisir au volant comme l’Audi Q3, et il n’a certainement pas l’élégance du nouveau BMW X1. Or, parce que la vocation d’un tel véhicule est d’offrir luxe, confort et maniabilité en format de poche, le UX 250h vise en plein dans le mile.

Un mot d’abord sur son look chargé, qui ne laisse personne indifférent et qui a sans doute fait rebrousser chemin à plusieurs acheteurs... Lexus tente cette année de l’adoucir avec un léger remodelage esthétique de la partie avant et avec l’harmonisation des teintes des moulures ceinturant les contours d’aile. Malgré cette approche, cela n’en fait toujours pas un véhicule réellement aguichant. C’est plutôt en jouant avec les contrastes des teintes et avec certains groupes d’options que le véhicule devient esthétiquement plus attrayant, bien que le design initial demeure polarisant.

Étonnamment confortable

Quoi qu’il en soit, c’est au moment de se glisser à bord que le charme opère. C’est à ce moment précis que le conducteur découvre l’extraordinaire confort des sièges, donnant l’impression d’un véhicule beaucoup plus haut de gamme. Une constatation découlant aussi d’une expérience sensorielle typiquement Lexus, où les matériaux sont riches et bien agencés. Même les plastiques, par leur qualité, ressemblent à du cuir, ce qui n’est pas peu dire!

Au volant, le conducteur bénéficie désormais d’une ergonomie plus efficace, grâce à l’abandon du pavé tactile jadis logé sur la console et nécessaire aux commandes de l’écran central.  Maintenant, on adopte un écran tactile de 8 pouces (12,3 en option) nettement plus simple à utiliser, et qui s’accompagne d’un assistant vocal particulièrement efficace, même en français! Puis, comme il se doit, les fonctions Apple CarPlay et Android Auto sans fil sont  dorénavant de série. Profitant d’une console centrale légèrement retravaillée, le UX 250h conserve cependant une instrumentation partiellement numérique, mais dotée d’un mécanisme permettant de mouvoir vers la droite le cadran central. Un gadget permettant d’obtenir un affichage distinct selon les désirs du conducteur.

En termes de format, comparez davantage ce Lexus aux BMW X2 et Mercedes-Benz GLA qu’à des modèles comme l’Audi Q3 et le Volvo XC40, plus hauts sur roues. Naturellement, l’espace aux places arrière n’impressionne pas particulièrement, bien qu’à ce chapitre, on fasse mieux que certains rivaux. Il faut savoir que le UX 250h dérive en fait du défunt Toyota C-HR, avec lequel il partage sa plate-forme. En fait, jusqu’en 2021, on exploitait aussi sur ce modèle un moteur 2 litres atmosphérique (sans technologie hybride ni rouage intégral), que l’on a abandonné, faute d’intérêt. À l’opposé, sachez cependant que le C-HR est vendu ailleurs dans le monde avec la motorisation hybride du ’UX 250h, laquelle aurait été la bienvenue chez nous, en Amérique du Nord.

5,5 litres aux 100 km

Le UX 250h n’est pas axé sur la performance, bien que la puissance est maximisée par une boîte automatique à rapport continuellement variable effectuant un bon boulot. Or, vous aurez beau sélectionner le mode Sport, vous n’aurez aucune sensation sportive. Le mandat de ce Lexus est plutôt d’offrir une conduite équilibrée et un confort remarquable, tout en ayant un excellent rendement énergétique. Lexus annonce une consommation moyenne de 6,0 litres aux 100 km. Lors de notre dernier essai, nous avons enregistré (en été), une moyenne combinée de seulement 5,5 litres aux 100 km, et ce, avec de l’essence ordinaire. Franchement, une consommation lilliputienne considérant aussi le fait qu’il s’agisse d’un véhicule à quatre roues motrices, capable de tirer son épingle du jeu lorsque Dame Nature nous lance des défis.

Évidemment, ne vous attendez pas aux performances hivernales du système quattro du Q3. On obtient ici un rouage intégral par la présence d’un second moteur électrique placé sur l’essieu arrière, lequel est fonctionnel à basse vitesse puis désengagé passé les 70 km/h. Un principe mécanique aussi adopté sur la Prius à quatre roues motrices, qui fonctionne à merveille, mais qui serait totalement inefficace dans des courses de rallye.

Seul joueur asiatique dans ce créneau depuis la disparition de l’Infiniti QX30, le UX 250h est également le seul à offrir une technologie hybride traditionnelle. Une approche mécanique plus pertinente que jamais, laquelle est intégrée dans un véhicule qui est finalement fort convaincant. Pas surprenant que les ventes aient grimpé de 30% l’an dernier!

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