Mercedes-Benz GLA - Luxe format compact

Publié le 1er janvier 2022 dans 2023 par Gabriel Gélinas

Les VUS représentent maintenant 74% des ventes de Mercedes-Benz au pays. Pas étonnant que la deuxième génération du GLA, lancée en pleine pandémie en 2020, troque sa silhouette de familiale surélevée au profit de celle d’un VUS classique. Élaboré sur une architecture partagée avec les CLA et GLB, ainsi que la défunte Classe A, le GLA s’attaque principalement aux Audi Q3, BMW X1 et X2 et Volvo XC40. Trois variantes en sont proposées, dont deux AMG, et le AMG GLA 45 4MATIC+ trônant au sommet de cette pyramide revendique le titre de modèle le plus puissant de ce créneau des VUS de luxe de taille compacte.

Si la première génération du GLA se démarquait par son style unique, le modèle de deuxième génération est tout ce qu’il y a de plus générique, et ses formes arrondies donnent l’impression qu’il devrait passer un peu plus de temps à la salle de sport. Bref, ce n’est certainement pas le plus athlétique des véhicules du créneau côté look, et ce, même si les variantes AMG sont plus typées avec jantes en alliage de couleur noire et étriers de freins peints en rouge dans le cas des modèles équipés du AMG Track Package.

Boîte à double embrayage

Toutes les versions du GLA sont animées par des moteurs à quatre cylindres faisant appel à la suralimentation par turbocompresseur avec des niveaux de puissance variant presque du simple au double. Il existe donc un monde de différences entre la version d’entrée de gamme, le GLA 250 4MATIC, et le AMG GLA AMG 45 4MATIC+. Peu importe la version, on a équipé le GLA d’une boîte à double embrayage, laquelle affiche un rendement plutôt saccadé, ce qui affecte inversement le confort. On s’en plaint moins sur les variantes AMG à vocation sportive, mais ça reste un point faible du GLA. En ce qui a trait au comportement routier, les liaisons au sol du GLA 250 sont bien adaptées à nos routes, mais c’est une tout autre paire de manches pour ce qui est des déclinaisons AMG.

Le moteur M139, assemblé à la main par les techniciens d’AMG, est actuellement le moteur quatre cylindres turbocompressé le plus puissant de l’industrie. Développant la bagatelle de 382 chevaux et 354 li-pi de couple, ce moteur a un effet transformateur sur le AMG GLA 45 avec des accélérations toniques à pleine charge et des reprises plus que convaincantes. Ce qui est remarquable, c’est que ce moteur livre son couple de façon linéaire jusqu’à 5 000 tours/minute, alors que son pic de puissance arrive à 6 500 tr/minute.

Au volant du AMG GLA 45, on a carrément l’impression de conduire une voiture de sport, du moins en ligne droite… Cependant, dès que la route devient sinueuse, on se doit de recadrer nos attentes en raison de la masse ainsi que du centre de gravité plus élevé qu’une berline. Le AMG GLA 45 a tôt fait de tempérer nos ardeurs, même s’il est équipé de liaisons au sol aux calibrations spécifiques axées sur la dynamique. La relative fermeté de ses suspensions fait en sorte qu’il devient rapidement éprouvant de le conduire au quotidien sur des routes qui sont moins que parfaites.

Toutes les versions du GLA sont dotées d’une dalle numérique séparée en deux écrans paramétrables, l’instrumentation étant affichée directement devant le conducteur alors que le second écran tactile sert d’interface avec le système de télématique. Soulignons aussi que le GLA propose une multitude d’ambiances à son bord par le biais d’un éclairage pouvant afficher plusieurs couleurs et divers effets. Pour épater la galerie, rien de mieux qu’un trajet de nuit alors que l’éclairage ambiant passe d’une couleur à l’autre. Le confort des sièges du GLA 250 est tout juste correct, et n’est pas égal à celui des Audi Q3 ou Volvo XC40,  les références de ce créneau à ce chapitre. Les variantes AMG sont cependant dotées de sièges offrant un très bon soutien latéral.

Un EQA en approche?

En Europe, Mercedes-Benz commercialise déjà le EQA qui est une déclinaison à motorisation électrique du GLA, laquelle est animée par un ou deux moteurs selon la version. Cependant, la venue du EQA au Canada n’est pas encore au programme, du moins pour l’instant. De plus, il existe aussi, en Europe toujours, une variante à motorisation hybride rechargeable du GLA, mais celle-là non plus ne fera pas le voyage outre-Atlantique.

En conclusion, le GLA se positionne comme un VUS de luxe de taille compacte et sa gamme propose trois caractères bien distincts. Son échelle de prix reste élevée, tout comme les tarifs des équipements proposés en option. Il ne s’agit pas non plus du véhicule le plus polyvalent du créneau, mais si cela est au sommet de vos priorités, Mercedes-Benz propose aussi le GLB de taille compacte à trois rangées de sièges animé par les mêmes motorisations, sauf la plus puissante.

Feu vert

Feu rouge

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