BMW Série 3/Série 4 - Encore plus technos et exclusives

BMW détient une bonne avance dans le segment des voitures compactes de luxe avec son duo Série 3 (berline) et Série 4 (coupé), ventes canadiennes à l’appui. La première se situe à mi-parcours de sa génération actuelle et reçoit pour l’occasion une série de changements à l’extérieur comme à l’intérieur. Les deux gagnent aussi des éditions spéciales que les amateurs s’arracheront.

Tout d’abord, sachez que les options sous le capot restent les mêmes pour 2023. Cela inclut les excellents moteurs turbocompressés à quatre et à six cylindres développant 255 et 382 chevaux, la variante hybride rechargeable du premier atteignant 288 chevaux et procurant une autonomie électrique de 32 ou 37 km selon le rouage (on en voudrait davantage, bien sûr), sans oublier les prodigieuses M3 et M4 dont les six cylindres montent à 473 chevaux, voire à 503 chevaux en version Competition. Et rappelons que cette dernière est maintenant disponible avec le système xDrive… qu’on peut quand même régler en mode propulsion pour s’amuser en temps et lieu. Le meilleur des deux mondes!

Plus de style et de technologie

Les designers de BMW en ont fait juste assez pour moderniser la Série 3. Les pare-chocs adoptent une allure plus sportive, celui à l’avant intégrant des ouvertures plus prononcées et accentuées de noir lustré. La calandre, qui n’est pas surdimensionnée comme sur la Série 4, adopte des barres verticales doubles et un contour légèrement modifié. On aime les nouveaux modèles de jantes, le Gris Brooklyn qui s’ajoute à la palette de couleurs et l’incontournable ensemble M Sport. Ce dernier donne encore plus de cachet à la Série 3, notamment avec un derrière redessiné incorporant un plus gros diffuseur.

L’évolution la plus marquée se trouve à l’intérieur de la Série 3. À l’instar des véhicules électriques i4, i7 et iX du constructeur, toutes les versions héritent d’une grande interface incurvée, qui combine une instrumentation numérique de 12,3 pouces avec un écran central tactile de 14,9 pouces derrière un même panneau de verre sans cadre.  Chemin faisant, le nombre de boutons physiques a été réduit, incluant ceux pour le chauffage et la climatisation (les commandes restent toujours visibles à l’écran, heureusement), mais l’assistant vocal intelligent prend davantage de place et, Dieu merci, arrive à comprendre un langage naturel.

Le système d’infodivertissement qui propulse le tout est le nouveau iDrive 8, caractérisé par un traitement plus rapide des commandes et une utilisation plus conviviale. L’affichage est de plus haute résolution, les menus s’apparentent à un téléphone intelligent et la présentation dans l’ensemble s’avère plus colorée et dynamique. Évidemment, tout demeure personnalisable selon les préférences du conducteur. Dernier point : le levier de vitesses a été remplacé par une sorte d’interrupteur pour créer une console plus épurée. Vous vous y habituerez rapidement.

Deux éditions spéciales

La division M de BMW fête ses 50 ans et le souligne de belle façon. Dans un premier temps, l’Amérique du Nord a droit en exclusivité à 500 exemplaires de la M3 50 Jahre, incluant 72 pour le Canada à 115 600 $ chacun. En plus d’arborer le logo original de M, cinq couleurs classiques représentant les cinq générations précédentes sont réinterprétées, comme le Violet Techno évoquant la E36 ou le Bleu Interlagos foncé rappelant la E46. On ne les reverra nulle part ailleurs ensuite, alors profitez-en!

On a réservé un traitement unique aux roues, aux étriers de freins (peints en or si l’on choisit les freins en carbone-céramique), au becquet avant, aux quatre sorties d’échappement et au mince aileron sur le coffre. À l’intérieur, les seuils de portières avant et la plaque numérotée sur la console soulignent le 50e anniversaire. Il y a aussi des bandes décoratives aux couleurs de M sur les sièges. Dommage, par contre, qu’aucune amélioration technique n’ait été apportée à la voiture.

De son côté, le coupé M4 fait revivre l’appellation CSL (Competition Sport Lightweight) avec une édition limitée à 1 000 exemplaires, dont 41 pour le Canada au prix ahurissant de 166 500 $. Sa puissance grimpe à 543 chevaux et son temps d’accélération de 0 à 100 km/h s’établit à 3,7 secondes, ce qui lui a permis de signer le tour le plus rapide pour un modèle BMW de série sur le circuit allemand Nürburgring-Nordschleife.

On attribue aussi cette performance à une réduction du poids de 108 kg. Usage accru de fibre de carbone, élimination des places arrière et moins de matériel d’insonorisation sont au programme. Enfin, la suspension M adaptative a été révisée et abaissée, des pneus ultra mordants sont de mise et les sièges de course spécifiques, expressément conçus pour un soutien maximal en piste. S’il y a une BMW qui incarne bien l’expression « pure et dure », c’est celle-ci!

Feu vert

• Superbe dynamique de conduite
• Moteurs performants
• Nouvelle interface dernier cri

Feu rouge

• Grosse calandre qui ne plaît pas à tous (Série 4 et M3)
• 330e moins intéressante que la i4