États-Unis : GM signe à son tour un accord de principe avec le syndicat UAW
Le constructeur américain General Motors a conclu un accord de principe aux États-Unis avec le syndicat automobile UAW, quelques jours après ses concurrents Ford et Stellantis touchés, comme lui, par une grève depuis mi-septembre, selon des médias américains.
La chaîne de télévision CNBC rapporte que les discussions se sont prolongées jusqu'au petit matin lundi pour finaliser l'entente. Les quotidiens Wall Street Journal et Washington Post affirment également, faisant référence à des sources proches des négociations, qu'un accord a été trouvé sans autre détail.
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Contacté par l'AFP, GM n'a pas souhaité faire de commentaire et le syndicat n'était pas immédiatement joignable.
Le mouvement a été déclenché faute d'accord à l'échéance des conventions collectives, mobilisant au plus fort plus de 45 000 des 146 000 encartés auprès de l'United Auto Workers (UAW) travaillant pour ces trois grands constructeurs historiques américains.
Ford a trouvé un accord de principe mercredi, après 41 jours de grève, et Stellantis (Chrysler, Jeep, Ram, Dodge) a fait de même trois jours plus tard.
Ford "a mis sur la table 50% de plus que lorsque nous avons débrayé", s'était réjoui Shawn Fain, président de l'UAW, lors de l'annonce de l'accord avec le constructeur.
Ces accords prévoient des hausses salariales sur la durée des conventions collectives de quatre ans, des mesures d'ajustement au coût de la vie, des avantages sociaux et des améliorations pour les retraités, entre autres.
Ils contiennent également des spécificités en fonction du groupe, comme chez Stellantis en matière de création d'emplois : 5 000 créations alors qu'il avait prévu des suppressions.
L'accord avec ce dernier prévoit une augmentation de 25% des salaires de base d'ici à 2028, selon l'UAW.
Ford a également accepté une hausse salariale de 25% du salaire de base. C'est inférieur aux 40% que Shawn Fain réclamait au lancement de la grève mais c'est nettement supérieur aux 9% initialement proposés par le groupe en août.
Ces accords de principe doivent encore être ratifiés par un vote des membres de l'UAW, ce qui peut prendre deux semaines, indiquait une source proche des négociations la semaine dernière.