Collisions : les passagers arrière aussi à risque dans les VUS de luxe

Les VUS de luxe offrent plus de qualité et de raffinement mais pas nécessairement plus de sécurité pour les passagers, selon l’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) aux États-Unis.

Dans son plus récent test de collision frontale avec chevauchement moyen (50% du devant du véhicule frappe l’obstacle), l’organisme n’a accordé une bonne note globale qu’à trois modèles sur les huit évalués, soit le Lincoln Aviator, le Mercedes-Benz GLE et le Volvo XC60.

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Les Acura MDX et BMW X3 obtiennent une note acceptable, alors que les Audi Q5 et Lexus RX offrent une protection marginale. Le Cadillac XT6 est considéré comme médiocre.

L’IIHS a mis à jour l’an dernier son protocole pour les tests de collisions frontales avec chevauchement moyen après que ses recherches aient conclu que les passagers arrière dans les véhicules plus récents ont davantage de chances de subir des blessures mortelles, même en bouclant leurs ceintures de sécurité, que ceux assis à l’avant. Le mannequin utilisé à la deuxième rangée représente une femme de petite taille ou un enfant de moins de 12 ans.

À l’exception des modèles jugés bons, les risques de blessures à la tête, au cou et au haut du corps pour les passagers de la deuxième rangée sont plus élevés, a constaté l’IIHS. En outre, dans la moitié des cas (MDX, Q5, RX, XT6), le mannequin a glissé sous la sangle pelvienne, augmentant les risques de blessures abdominales. « Ça nous démontre que les constructeurs automobiles ont encore du travail à faire pour améliorer les systèmes de retenue à la deuxième rangée », affirme le président de l’IIHS, David Harkey.

Les résultats des camionnettes, des fourgonnettes et des VUS de marques populaires à ce même genre de test de collision plus tôt cette année nous ont également appris que plusieurs en arrachent lorsque vient le temps de protéger les occupants arrière.

Ceci étant dit, l’IIHS rappelle encore une fois que la banquette arrière demeure l’endroit le plus sécuritaire pour de jeunes enfants (12 ans et moins) en raison des dangers que pose le déploiement d’un coussin gonflable frontal à l’avant.