Du nouveau pour le Mercedes-Benz Classe G 2025, dévoilement imminent du modèle électrique
Carré, ostentatoire et totalement indifférent aux lois de la physique, le G-Wagen de Mercedes-Benz se modernise légèrement pour 2025 dans ses variantes à essence. Nouvelle motorisation, itérations esthétiques et réaménagement de l’habitacle font partie des changements. Il ne faut certes pas oublier la nouvelle version tout électrique du Classe G qui débarquera plus tard en avril.
Le Guide de l’auto s’est rendu à Graz, en Autriche pour découvrir les nouveautés appliquées sur l’opus 2025 du Classe G, qui conserve le même châssis en échelle depuis 1979, et (presque) toute sa carrure tant appréciée par ses propriétaires et admirateurs.
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De huit à six cylindres pour le G 550
Les changements esthétiques sur le modèle « d’entrée de gamme » de la Classe G, le 550, sont si discrets qu’il est difficile de les remarquer à première vue. À l’avant, on parle d’une nouvelle grille de calandre à quatre lattes horizontales et d’un pare-chocs légèrement modifié. Sur les côtés, les piliers A ont été arrondis pour contribuer à l’aérodynamique – terme qui se rapproche de l'oxymore quand on parle du Classe G! Tout en au haut du pare-brise, un nouveau déflecteur arrondi exécute des fonctions similaires.
Sous le capot, les changements sont plus importants. Le G 550 troque son moteur V8 de 4 litres pour un 6 cylindres en ligne turbocompressée à hybridation légère qui déballe 443 chevaux et 413 lb-pi de couple. Dans les faits, c’est 37 lb-pi de couple en moins, mais 27 chevaux de plus que le V8 sortant. Le G 550 et équipé de différentiels verrouillables, en plus de pouvoir s’incliner de 35 degrés latéraux et patauger dans 70 cm d’eau.
À l’intérieur, l’habitacle a été légèrement remanié, et hérite notamment de nouveaux porte-gobelets chauffants et refroidissants et de la dernière mouture du système d’infodivertissement MBUX de Mercedes-Benz qui inclut une paire d’écrans pour la deuxième rangée.
Hybridation et nouvelle suspension pour le G 63
Le plus dévergondé G 63 reçoit sensiblement les mêmes itérations physiques que son petit frère le G 550, mais il arbore la calandre AMG à lattes verticale. Les designers offrent d’ailleurs aux propriétaires de G 550 et G 63 un choix plus exhaustif de coloris et d’options extérieures par le biais de sa branche de personnalisation MANUFAKTUR.
Son V8 de 4 litres biturbo demeure, mais on lui a attribué un système hybride léger. Si ses cotes de performances demeurent les mêmes, à 577 chevaux et 627 lb-pi de couple, on affirme chez Mercedes que le G 63 peut dorénavant boucler le sprint de 0 à 97 km/h en 4,2 secondes au lieu de 4,5 secondes pour le modèle sortant. On avance également une réduction de la consommation d’essence de l’ordre de 1 L/100 kilomètres, approximativement.
La plus importante nouveauté du côté du G 63, c’est l’ajout de la suspension AMG Active Ride Control offerte en option. Celle-ci équipe déjà la sportive AMG GT et comprend une composante hydraulique qui contrôle les amortisseurs adaptatifs. Ceci permet au G 63 de bénéficier, selon le constructeur, d’un meilleur équilibre entre performance en hors route et comportement routier docile. Cela passe par la capacité de la suspension de déployer un maximum de réactivité aux quatre coins de manière indépendante. Des modes de conduite additionnels sont également au menu.
L’habitacle du G 63 bénéficie du même réaménagement que son petit frère le G 550. Cependant, le système d’infodivertissement MBUX reçoit de nouvelles fonctionnalités spécifiques à AMG, dont une fonction « capot transparent » qui diffuse les images de la caméra inférieure avant pour que le conducteur puisse mieux anticiper les obstacles devant le véhicule.
Un peu de sang canadien!
Pour terminer, il est important de souligner que le fameux G-Wagen n’est pas assemblé dans une usine Mercedes-Benz conventionnelle. Les Classe G naissent plutôt sur un site appartenant au sous-traitant Magna Steyr situé à Graz, en Autriche. Non seulement ce site a-t-il assemblé d’autres véhicules présents et passés, comme le véhicule militaire Pinzgauer 1971 jusqu’aux BMW Z4/Toyota Supra en passant par le Jeep Grand Cherokee des années 1990, mais il est également une filiale de l’entreprise canadienne Magna International située à Aurora, en Ontario.
Le Guide de l’auto aura l’occasion de mettre à l’essai la nouvelle motorisation du G 550, la nouvelle suspension du G 63 et même mettre à l’épreuve le modèle entièrement électrique de la Classe G dans le cadre d’un essai complet le mois prochain. Restez à l’écoute pour nos impressions de conduite du nouveau G-Wagen!