Ford retarde de deux ans la production de véhicules électriques en Ontario
Le constructeur américain Ford, pressé par le syndicat canadien Unifor de clarifier le sort de l’usine d’Oakville, a déclaré jeudi qu’il allait repousser de deux ans, soit de 2025 à 2027, la production de véhicules électriques en Ontario pour se concentrer à offrir une gamme de produits qui répond mieux à la demande actuelle.
D’ailleurs, selon le nouveau plan de Ford, tous ses modèles en Amérique du Nord proposeront au moins une option hybride d’ici la fin de la décennie.
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« Nous sommes engagés à développer un modèle d’affaires rentable pour les véhicules électriques, à utiliser notre capital de manière réfléchie et à commercialiser la bonne combinaison de véhicules à essence, hybrides et électriques au bon moment », a affirmé le président et chef de la direction de Ford, Jim Farley.
La transformation de l’usine d’Oakville, qui termine en ce moment l’assemblage du Ford Edge, débutera comme prévu ce printemps. La compagnie a mentionné qu’elle travaillera avec le syndicat Unifor en vue d’atténuer l’impact du report de la production. D’après ce que rapporte Automotive News Canada, la majorité des employés pourront recevoir jusqu’à 70% de leur salaire pendant l’arrêt de travail.
Les premiers véhicules électriques qui sortiront d’Oakville en 2027 seront de tout nouveaux VUS à trois rangées des marques Ford et Lincoln employant de nouvelles technologies de batteries, mais sans plus de précisions pour l’instant.
En mai 2023, Farley avait évoqué une sorte de « TGV personnel », autant en raison des performances rapides que du design aérodynamique, de même qu’une batterie de 100 kWh procurant une autonomie jusqu’à 563 km et capable de se recharger en 20 minutes.
Par ailleurs, Ford n’a pas donné plus de détails concernant la nouvelle plateforme destinée à des véhicules électriques plus abordables, sur laquelle une équipe travaille en parallèle depuis deux ans. Ladite plateforme, encore assez secrète, servira de base à de nombreux produits à venir.