Ces personnes peuvent vous faire économiser des centaines de dollars à l’achat d’une auto

Publié le 15 juillet 2024 dans Dossiers et conseils par Journal de Montréal

Acheter une voiture d’occasion ou neuve peut être un processus long et anxiogène pour plusieurs consommateurs. Pour faire des économies de temps et d’argent, ils se tournent de plus en plus vers un courtier automobile pour être aidés avant, pendant et après leurs transactions.

Après avoir déterminé leur budget et le type de véhicule qu’ils souhaitent acheter, les clients contactent un courtier qui se met à la recherche de la voiture idéale selon leurs critères.

Avec leur expérience, leur réseau de contacts et leur expertise, ils sont capables de faire économiser quelques centaines de dollars à leurs clients à la conclusion du dossier.

« Actuellement, l’économie peut varier entre 500 et 800 $, explique Lorraine Lévesque, une courtière qui compte 25 ans d’expérience dans le domaine. Toutefois, on parlait de montants entre 1500 et 2000 $ il y a quelques années. »

« Par exemple, pour les véhicules électriques, la marge de profit des concessionnaires est mince. Ils ont moins d’inventaire [sic] et ils veulent moins négocier. »

Les tarifs pour faire affaire avec un courtier varient d’un courtier à l’autre. On pense à un montant qui peut varier entre 500 et 1000 $ selon les recherches et la valeur du véhicule dans la transaction.

« Comme je dis à mes clients, l’économie que tu vas faire est équivalente aux frais que tu vas me donner, ajoute Alain Fredette, un courtier de Sherbrooke. Je vois des choses qu’ils ne voient pas. »

Photo: Photo fournie par ALAIN FREDETTE

L’évaluation, le nerf de la guerre

Lorsqu’un consommateur se présente chez un concessionnaire de voitures d’occasion, il peut en voir de toutes les couleurs du début à la fin de sa visite. Ce n’est pas la même chose lorsque c’est un courtier qui représente son client.

« Lorsque je rentre dans une cour de voitures usagées, je sais rapidement à qui j’ai affaire, explique Fredette. Si la cour est propre et que les voitures sont en ordre, tu peux savoir si le modèle d’affaires du concessionnaire est limpide ou pas. »

Fredette et Lévesque sont surtout capables de trouver les bons arguments afin que leurs clients obtiennent la meilleure transaction possible.

Ils trouvent souvent une façon de négocier la valeur d’échange du véhicule de leurs clients à la hausse. Avec quelques centaines de dollars de plus en poche, ces derniers sont en mesure d’obtenir des paiements plus abordables au bout du compte.

Métier peu connu

Contrairement aux courtiers hypothécaires ou d’assurances, ceux qui travaillent dans le domaine de l’automobile n’ont pas la même reconnaissance. Ils sont peu connus du grand public.

« C’est un métier méconnu malheureusement même si je sais que c’est très apprécié des consommateurs, mentionne Lorraine Lévesque. »

« Au départ, c’était plus du bouche-à-oreille. Au fil du temps, avec des entrevues dans les médias, je suis parvenu à démystifier cela. Encore aujourd’hui, beaucoup de gens me disent qu’ils auraient aimé savoir que ce service existait. »

Selon Mme Lévesque et M. Fredette, l’une des clés pour un courtier est l’indépendance par rapport aux concessionnaires.

« Je ne suis pas redevable à personne, mentionne Fredette. Ça me donne un libre choix dans mes décisions et dans mes recherches. »

« Je n’ai pas à plaire à personne sauf à mon client. »

À voir : Rachat de voiture - le concessionnaire peut-il garder le montant des taxes?

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