L’Alfa Romeo Junior pourrait débarquer en Amérique
Alors vous me dites qu’il y a peut-être une chance?
Alfa Romeo étudie présentement la possibilité d’offrir son premier véhicule 100% électrique, le Junior, de ce côté-ci de l’Atlantique. La cheffe de produits de la marque italienne, Daniele Tiago Guzzafame, a confirmé à Automotive News Europe dans les derniers jours être en train de sonder les concessionnaires dans certains États américains ayant des normes plus sévères en matière d’émissions.
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Rivalisant avec des modèles comme le Volvo EX30 et la MINI Countryman électrique, l’Alfa Romeo Junior est assemblé en Pologne et ne serait pas soumis à des tarifs douaniers prohibitifs tels que ceux de 102,5% nouvellement imposés par le gouvernement étatsunien aux véhicules électriques fabriqués en Chine. Dans son cas, la surtaxe se limiterait à 2,5%.
En obtenant le feu vert, le Junior pourrait possiblement venir au Canada aussi, du moins dans des provinces comme le Québec et la Colombie-Britannique.
La haute dirigeante d’Alfa Romeo ne semble pas trop inquiétée de l’essoufflement de la demande des consommateurs dans ce segment de marché. Mais au-delà du statut de véhicule électrique du Junior, est-ce que les gens d’ici voudraient d’un véhicule qui est environ 35 cm plus court qu’un Tonale, déjà pas très grand? Après tout, c’est la principale raison pour laquelle nous n’aurons pas son jumeau non identique, le Jeep Avenger. Malgré son style, le Junior est davantage une compacte à hayon qu’un petit utilitaire, avec un coffre d’à peine 400 litres.
Les performances ne seraient pas vraiment un problème étant donné que Guzzafame a parlé de la version sportive Veloce, qui fait grimper la puissance à 237 chevaux. Le tout, cependant, est transmis aux roues avant, non pas aux quatre roues. Pour ce qui est de la batterie de 54 kWh, elle n’a rien d’exceptionnel, procurant une autonomie estimée à 330 km d’après la norme WLTP employée en Europe. Ça voudrait dire nettement moins que 300 km au Canada.
Rappelons que l’objectif d’Alfa Romeo est de ne vendre que des véhicules électriques d’ici 2027, tant en Amérique du Nord qu’en Europe et en Chine. Mais comme pour plusieurs constructeurs automobiles qui revoient leurs plans en matière d’électrification, ça pourrait changer. Et si Alfa Romeo ne connaît pas plus de succès chez nous, Stellantis pourrait même l’abandonner, selon ce qu’a avancé le grand patron Carlos Tavares dans les derniers jours.