Hyundai Tucson - 20 ans

Publié le 1er janvier 2024 dans 2024 par Antoine Joubert

Pour 2024, le Hyundai Tucson entame sa vingtième année de commercialisation. Deuxième VUS lancé par le constructeur coréen, il a connu un succès instantané et s’est taillé une place de choix dans le segment qui, aujourd’hui, est le plus populaire au pays. Cela dit, parce que ceux qu’on qualifiait jadis de compacts le sont de moins en moins, et parce que des modèles moins imposants, comme le Venue et le Kona, ont fait leur apparition depuis, le Tucson voit maintenant sa vocation passablement transformée. Et si l'on vous mentionnait que le Kona 2024 est à présent plus long et spacieux que le premier Tucson, seriez-vous étonnés?

C’est dans cette optique que Hyundai abandonne pour cette année les modèles d’entrée de gamme du Tucson, n’offrant désormais plus de versions à roues motrices avant. Ce rôle revient aujourd’hui au Kona, qui demeurera sans doute le produit le plus populaire du constructeur au pays en 2024. Néanmoins, le Tucson conserve un défi de taille, celui de rivaliser efficacement avec les Honda CR-V, Toyota RAV4 et autres populaires VUS du marché pour lesquels l’intérêt des consommateurs ne cesse de grimper.

Jouer d’audace

Affichant un design audacieux, le Tucson se distingue davantage de la moyenne des VUS compacts aux lignes trop souvent génériques. Ce design polarisant, où l’intégration des feux de position à la calandre est franchement originale, a bien sûr comme attrait celui d’un souci du détail plus relevé. Il en va de même à bord où la finition est irréprochable, bien qu’on aurait souhaité un assortiment de teintes intérieures plus relevé que le noir ou le gris.

Maintenant, si l’espace, comme l’attention au détail, est pour vous un critère de choix, vous serez bien servi ici. Ce véhicule propose non seulement un espace de chargement des plus généreux, comparable à ceux des meilleurs du segment, mais son aménagement permet une ergonomie et une convivialité quasi sans égales. Remarquez, il en va de même pour son proche cousin, le Kia Sportage, et pourtant, Hyundai distingue passablement concernant l’aménagement intérieur.

D'une présentation très moderne, l’habitacle offre un confort étonnant. Toutefois, les utilisateurs les plus traditionnels devront s’adapter à la nouvelle réalité des touches à effleurement, Hyundai ayant éliminé la quasi-totalité des boutons physiques. Dans ce cas-ci, bien que l’on ait droit à une exécution franchement bien menée, elle pourrait demander une certaine adaptation chez les non-initiés. Vous découvrirez également cet écran central tactile de belle qualité, dirigé vers le conducteur, de même qu’une instrumentation 100% numérique, transformable en fonction du mode de conduite sélectionné.

Branché… sur une liste d’attente

Comme pour le Toyota RAV4 Prime, la liste d’attente concernant le Tucson hybride rechargeable ne fait que s’allonger. Au point où certains concessionnaires refusent désormais d’y ajouter des noms, conscients de la faiblesse de leurs allocations. Remarquez, cette version du Tucson n’est peut-être pas aussi impressionnante que ses rivales, l’autonomie électrique étant légèrement inférieure au même titre que la subvention provinciale, coupée de moitié. En cause, une batterie dont la taille est inférieure à 15 kWh, le seuil d’éligibilité pour profiter pleinement du crédit gouvernemental québécois. Néanmoins, il demeure financièrement avantageux de sélectionner l’hybride rechargeable, puisque l’écart de prix face à l’hybride n’est que de 4 450 $ alors qu’on obtient tout de même 6 523 $ de crédits applicables (7 500 $ taxes incluses).

Plus facilement accessible, l’hybride reste une option intéressante. D’autant plus que pour 2024, celle-ci est offerte de série avec la version N-Line à saveur plus sportive. On jumelle donc ici un moteur électrique à un 4 cylindres turbo et une boîte automatique à 6 rapports, permettant d’obtenir des sensations de conduite plus enivrantes qu’avec le RAV4. Certes, le Tucson hybride consomme quelques dixièmes de litre supplémentaires pour parcourir 100 km, mais l’écart n’est que trop peu significatif pour qu’il soit argumentaire. Puis, ajoutons que sa garantie de base de cinq ans rassurera les acheteurs un peu plus frileux, qui considéreraient aussi l’Escape, le CR-V ou le RAV4 à motorisation comparable.

Avec 227 chevaux de puissance et un couple initial supérieur à celui de toute concurrence, l’hybride demeure une motorisation idéale. Elle contribue à l’équilibre et au plaisir de conduire du Tucson, qu’on apprécie davantage chaque jour. Néanmoins, le 4 cylindres atmosphérique se défend lui aussi très bien. Jumelé à une boîte automatique efficace, il affiche toujours une bonne plage de puissance. Hélas, sa consommation est là encore plus élevée que chez Honda et Toyota, et cette fois, sans qu’il y ait d’avantages en fait de puissance. Le Tucson s’avère donc un choix sensé, qu’importe la version, avec parfois quelques petits irritants, la facture à la hausse étant sans doute le principal.

Feu vert

Feu rouge

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