Ford Mustang - La septième sera la meilleure

Publié le 1er janvier 2022 dans 2024 par Vincent Aubé

On dit du chiffre sept qu’il porte chance. Pour la « septième » génération de sa ponycar fétiche, Ford a décidé qu’il ne changerait pas cette formule qui séduit le public nord-américain depuis 1964, l’année où tout a commencé pour la marque américaine. Et puisque la Mustang est toujours… une Mustang, ses nombreux partisans peuvent donc s'estimer chanceux de pouvoir compter sur ce nouveau chapitre de la glorieuse histoire du modèle.

L’une des facettes qui ne devaient absolument pas changer avec cette refonte du modèle le plus emblématique de l’ovale bleu, c’est son apparence. Et, sur ce plan, on peut déjà féliciter le département de design d’avoir conservé une filiation avec le modèle sortant, quoique quelques détails aideront les amateurs à différencier cette septième génération des versions antérieures. À l’avant par exemple, le bouclier demeure toujours aussi agressif, mais la forme de la grille de calandre a changé quelque peu, idem pour les blocs optiques à trois barres aux DEL à l'arrière.

La fenestration latérale a également évolué avec une fenêtre qui se termine en pointe là où commence la lunette arrière. Les ailes arrière sont également plus musclées. Finalement, le postérieur conserve son éclairage à six bandes verticales. Les habitués du modèle seront heureux d’apprendre que la Mustang est toujours livrable en version coupé ou décapotable.

Deux mécaniques… et le cheval noir

En attendant l’arrivée des variantes électrifiées, Ford fait plaisir aux amateurs en reconduisant les motorisations de l’ancienne génération, soit un moteur 4 cylindres turbocompressé de 2,3 litres ou un V8 atmosphérique de 5 litres de cylindrée. Si la première option gagne 5 chevaux (pour un total de 315), le V8 passe quant à lui de 450 à 480 chevaux à bord de la Mustang GT. Il est également possible d’ajouter 6 chevaux et 3 lb-pi supplémentaires via le système d’échappement de performance livrable en option. Puis, Ford repousse un peu plus les limites avec une nouvelle livrée Dark Horse, conçue pour une utilisation sur route et en piste. Dotée du même moteur V8 de 5 litres, sa puissance grimpe notablement puisqu'elle atteint désormais 500 chevaux, grâce notamment à de nouvelles bielles à piston empruntées à la Mustang Shelby GT500 de génération précédente. Le cœur de la Dark Horse profite aussi d’une admission dotée de deux corps de papillons indépendants et d‘un bouclier plus aéré… pour que la bête respire mieux.

Pour envoyer toute cette cavalerie aux roues arrière, la nouvelle Mustang vient d’office avec une boîte manuelle à 6 rapports avec le moteur V8. Il faut préciser que l’unité installée à bord de la Mustang GT provient de l’équipementier Getrag, tandis que dans la Dark Horse, il s’agit plutôt d’une boîte de vitesses manuelle d’origine Tremec. L’autre option est de choisir la transmission automatique à 10 rapports, qui équipe obligatoirement la Mustang EcoBoost.

Et puisqu’il s’agit d’une voiture sport, les ingénieurs ont équipé la voiture de toute la quincaillerie nécessaire pour que cette ponycar performe à la hauteur des attentes. Freins ventilés, suspension magnétique optionnelle, ensemble Performance et même un frein à main électronique installé à quelques centimètres de la cuisse droite du conducteur, ce qui facilite les dérapages contrôlés. Ce dernier gadget n’est assurément pas étranger à l’implication de la marque dans le championnat américain de drift FormulaD, et son pilote Vaughn Gittin Jr, qui pilote une Mustang depuis plus d’une décennie.

Une question d’écran(s)

Pour cette génération du modèle, les ingénieurs de Ford ont délaissé l’ambiance rétro au profit d'une planche de bord riche en affichage numérique. En effet, dans les versions moins onéreuses, Ford propose un arrangement à deux écrans de style tablette, tandis que les livrées plus cossues reçoivent plutôt un vaste panneau composé de deux écrans, celui de droite qui est, sans surprise, tactile. Les designers ont également redessiné le volant, qui est désormais aplati à sa base.

Les puristes crient encore au scandale, mais avec la prolifération de ces écrans à bord d’une majorité de véhicules en 2024, la décision de Ford se justifie tout à fait. Ce qui compte par-dessus tout, c’est que cette septième Mustang poursuive la tradition des ponycars avec des performances accrues et une bonne dose de muscles. (note aux graphistes, il faut monter la fiche mais laisser de l'espace libre à la fin car les dernières phrases vont être remplacées par un court essai routier. On conduit le char plus tard au mois de juillet)

Feu vert

Feu rouge

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