BMW X1/X2 - Comité d'accueil

Publié le 1er janvier 2024 dans 2024 par Vincent Aubé

Le constructeur bavarois a complètement remanié le X1 l’an dernier. Pour le millésime 2024 c’est au tour du X2 de recevoir une refonte complète. Ce dernier, à l’instar du X1, sera plus long, plus large et plus logeable que le modèle sortant. Déjà, BMW a trimbalé la deuxième génération du X2 (maquillée hélas) un peu partout sur la planète pour des essais plus approfondis. Et ce qui est clair, c’est que la silhouette du futur modèle accentue encore les lignes fuyantes d'un VUS coupé. Un format initié par les concepteurs de la marque depuis les débuts du X6, en 2009.

La hauteur du toit sera vraisemblablement plus basse que sur le X1 renouvelé en 2023, tandis que l’on s’attend à la présence d’un aileron sur le bout du coffre arrière. Et même si ce prochain X2, dont le lancement devrait avoir lieu tout juste avant la fin de l’année, va partager ses organes mécaniques avec le X1, il aura droit à sa propre identité et peut-être même à une variante plus musclée avec quatre tuyaux d’échappement. Quant au X1 redessiné il y a un an, il se fond déjà dans le décor avec ses dimensions plus proches de l’ancien X3. Plus haut et plus massif, le X1 actuel se rapproche aussi de la taille d’un VUS compact et ça paraît quand on fait le tour de ce dernier. À ce propos, le déneigement du toit sera plus ardu en hiver.

Quatre cylindres ou quatre cylindres?

Sous le capot du BMW X1, il n’y a qu’une seule motorisation. Un 4 cylindres turbo de 2 litres développant une puissance déjà fort appréciable de 241 chevaux et un couple encore plus satisfaisant de 295 lb-pi. Pour un véhicule de cette taille, ces chiffres suffisent amplement.

Que nous réserve BMW avec le X2? D’entrée de jeu, le moteur boulonné sous le capot du X1 sera offert dans les versions moins garnies du modèle. Et il y a fort à parier que le X2 pourra s’équiper de la motorisation réservée aux versions plus sportives, celles qui ont l’honneur de porter l’écusson M35i. Il faudra toutefois attendre avant de se lancer dans une série de spéculations. À titre informatif, l’ancienne livrée X2 M35i profitait d’un 4 cylindres de 301 chevaux et 332 lb-pi de couple.

Quant à ce souhait des consommateurs québécois de pouvoir compter sur le iX1, la version purement électrique, il faudra attendre encore un peu pour savoir si ce modèle fera le déplacement jusque chez nous. Au moment de mettre sous presse, il était impossible de savoir si BMW Canada a prix une décision finale à ce sujet. Avec les options de VUS compacts qui se multiplient sur le marché dans le coin des utilitaires électriques, BMW commettrait une erreur de ne pas ajouter l’iX1 à sa gamme nord-américaine. La balle est donc dans le camp de la haute direction.

Beaucoup mieux à l’intérieur

La refonte de l’an dernier a permis à la marque d’étendre un peu plus cette nouvelle façon de faire pour l’intérieur de ses véhicules. Depuis l’avènement de l’utilitaire iX et de la berline i4, le constructeur poursuit l’intégration de cette planche de bord coiffée d'un large panneau incurvé et tactile. À bord du X1, la forme de ce dernier diffère quelque peu du panneau rectangulaire, le véhicule étant plus étroit. Le X1 se distingue aussi de son prédécesseur par son accoudoir central qui n’a pas de connexion directe avec la planche de bord. C’est à cet endroit que le conducteur peut manier le petit levier de la boîte de vitesses, le bouton-démarreur, le frein électronique et quelques autres fonctions comme les modes de conduite ou le volume de la chaîne audio. Plus bas, deux porte-gobelets partagent l’espace restant avec une paire de ports USB-C et un emplacement vertical pour le chargement sans fil d’un appareil intelligent (en option).

Basé sur la même plateforme que les berlines et coupés de la marque, le X1 n’offre pas le même comportement routier mais s’en approche. La position de conduite est plus verticale que prévu, une illusion d’optique créée par cette console centrale flottante. En revanche, cette impression d’assise surélevée améliore la vision périphérique. La mécanique démontre une fois de plus qu’il n’est pas nécessaire de passer à une grosse cylindrée, notamment grâce à cette sportivité retrouvée avec cette boîte de vitesses à double embrayage. Le X1 accuse un peu de roulis dans les virages, mais l’excellent rouage intégral xDrive veille au grain dans toutes le situations.

Le tandem BMW X1/X2 est primordial pour les stratèges de la marque. Le constructeur a besoin de cette paire de VUS d'entrée de gamme pour attirer la clientèle qui s’intéresse à ce format compact, pratique et pas trop gourmand à la pompe. Quant à la variante électrique, espérons qu'elle finisse par arriver un jour.

Feu vert

Feu rouge

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