Alfa Romeo Giulia - Remise à niveau et éditions spéciales

Publié le 1er janvier 2024 dans 2024 par Gabriel Gélinas

Pour célébrer son 100e anniversaire, Alfa Romeo a choisi de créer des éditions spéciales de sa berline sport, dont l’une à diffusion très limitée, assurant une certaine forme d’exclusivité à l’acheteur. C’est le cas de la Giulia Quadrifoglio 100e anniversaire, limitée à 100 exemplaires pour le marché mondial. De plus, une version Competizione, mettant l’accent sur le luxe, s’ajoute aussi à la gamme cette année. Pour l’année-modèle 2024, toutes les versions de la Giulia font l’objet d’un restylage, les parties avant et arrière ayant été retouchées. On remarque les nouveaux blocs optiques à DEL à matrice adaptative, ainsi que les nouveaux feux arrière en verre fumé avec finition noir brillant.

La Quadrifoglio 100e anniversaire se démarque par sa calandre et ses rétroviseurs latéraux en fibre de carbone, ses étriers de freins peints de couleur or, ses jantes spécifiques, ses surpiqûres de couleur or sur la sellerie, le volant et l’intérieur des portières, ainsi que par ses écussons commémoratifs. Les modifications ne sont pas qu’esthétiques, puisque la Quadrifoglio 100e anniversaire utilise un différentiel autobloquant actionné mécaniquement dont les calibrations ont été modifiées afin d’optimiser la dynamique. Le reste de la mécanique demeure inchangé, ce modèle à diffusion limitée étant aussi animé par le moteur V6 biturbo, développant 505 chevaux et entraînant les seules roues arrière. Dommage que la boîte manuelle ne soit pas au programme pour cette édition spéciale.

Moteur dérivé de Ferrari

Ce moteur, dérivé de celui de la Ferrari California T, est une pure merveille et fait de la Giulia Quadrifoglio une véritable machine à sensations. La trame sonore de ce moteur à haut régime donne carrément des frissons, et la poussée vers l’avant est très soutenue dès que l’on dépasse la barre des 3000 tr/min. Il s’agit du moteur le plus puissant de la marque, et il permet à la Giulia d’afficher un rapport poids-puissance d’environ 3,4 kg par cheval-vapeur, assez pour atteindre 100 km/h en 3,8 secondes selon Alfa Romeo. De son côté, l’équipe du Guide de l’auto a mesuré un temps de 4,3 secondes.

Alfa Romeo a doté la Quadrifoglio d’un rouage de type propulsion qui la rend très joueuse en conduite sportive, son différentiel avec répartition vectorielle de couple contribuant à sa dynamique relevée. À notre époque où presque toutes les berlines sport sont passées au rouage intégral, la Quadrifoglio persiste et signe pour le plus grand bonheur des amateurs de conduite sportive.

Competizione est l’appellation désignant l’autre édition commémorative de la Giulia, élaborée sur la version de la berline sport animée par le moteur 4 cylindres turbocompressé. Sur le plan technique, la variante Competizione se démarque par sa suspension active et son différentiel autobloquant, ces composants faisant partie de la dotation à partir du modèle Veloce. Une peinture gris clair de lune mat exclusive est offerte en option et l'on a peint les étriers de freins en rouge. Son habitacle présente des sièges sport avec surpiqûres en rouge et emblème Competizione, une planche de bord réalisée en cuir, ainsi qu’une chaîne audio de marque Harman Kardon à 14 haut-parleurs.

Du nouveau à l'intérieur

Toutes les versions de la Giulia reçoivent un nouvel écran numérique TFT de 12,3 pouces, disposé à l’horizontale, directement devant le conducteur, et remplaçant le bloc d’instruments conventionnel. L’affichage étant numérique, cela permet au conducteur de choisir entre trois modes différents : Évolué, Détente et Héritage. Ce dernier est inspiré de certains modèles classiques des années 1960 et 1970. L’autre moniteur, de 8,8 pouces, sert d’interface avec le système multimédia, il peut être contrôlé au moyen de l’écran tactile ou de la molette rotative localisée sur la console.

Dans les deux cas, la réponse du système est plutôt lente, et il est parfois difficile de sélectionner la bonne touche ou commande lorsque la voiture est en mouvement. Au moins, Apple CarPlay et Android Auto sont au programme. Les places avant sont confortables, contrairement aux places arrière où le dégagement pour les jambes reste limité. Le volume du coffre est plus réduit que celui d’une BMW Série 3, rivale directe de la Giulia.

Dans ce créneau des berlines sport, la Giulia se démarque par la précision de sa direction, légère, tout en offrant un superbe ressenti, ainsi que par sa répartition presque optimale des masses. Aussi, le sélecteur de mode de conduite DNA, qui permet de calibrer la dynamique de cette berline sport, fait preuve d’un caractère très affirmé. Malheureusement, on ne peut passer sous silence le fait que la fiabilité de la voiture est aléatoire, ce qui fait que le choix d’une Giulia demeure plus une affaire de passion qu’une décision purement rationnelle.

Feu vert

Feu rouge

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