Subaru Forester - Celui qui aime l’hiver

Publié le 1er janvier 2024 dans 2024 par Germain Goyer

Dans l’ombre d'autres produits phares de la marque, le Subaru Forester ne reçoit pas le rayonnement mérité. Évoluant au sein du segment des VUS compacts, il représente un achat judicieux, et ce, depuis plusieurs années. Pourtant, au classement des ventes au Québec, il a bien du mal à se tailler une place parmi les autres VUS compacts, notamment japonais et coréens. Le Subaru Forester mérite que les consommateurs d’ici s’intéressent davantage à lui, un produit qui a su prouver son efficacité et sa fiabilité au fil des ans. Il se démarque par son excellent rouage intégral, sa visibilité exceptionnelle et sa polyvalence. Il est à noter qu’aucun changement majeur n’est prévu pour 2024. Introduit en 1998, le Forester en est à sa itération génération depuis 2019. Une nouvelle génération est attendue sous peu. 

Sur le plan mécanique, Subaru conserve une formule on ne peut plus simple. En effet, le capot renferme un moteur à 4 cylindres à plat de 2,5 litres. Celui-ci développe 182 chevaux et un couple de 176 lb-pi. Il est combiné à une transmission automatique, qui le rend bruyant en accélération. D’ailleurs, ne vous attendez pas à des performances impressionnantes. Le Forester est plutôt lent. Or, au cours de nos essais routiers, nous avons notamment aimé sa maniabilité et sa position de conduite. Au terme d’un long périple hivernal, nous avions enregistré une consommation de 10 L/100 km, soit une cote supérieure à celle annoncée par Ressources naturelles Canada.

Pas forcément raffiné, moderne ou puissant, le Forester est toutefois un véhicule qui se laisse apprécier en hiver. Grâce à son rouage intégral, vous ne craindrez plus les intempéries. Au passage, nous recommandons l’achat des versions Tourisme et Sport pour leur prix, somme toute raisonnable et leur niveau d’équipement décent. Il n’est pas pertinent de payer plus de 40 000 $ pour une version Limited ou Premier.

Étant donné que le modèle actuellement commercialisé est sur notre marché depuis quelques années, il n’est pas des plus modernes. Et ça se ressent lorsque l’on monte à bord. Or, au fil des kilomètres, on se laisse néanmoins charmer par sa polyvalence et son ergonomie. C’est simple, facile et fonctionnel. Chaque fois que nous prenons le volant du Forester, nous sommes épatés par la visibilité. En effet, les très grands vitrages tout autour du véhicule permet d’éliminer autant que possible les angles morts. Avec le temps, les constructeurs ont eu tendance à réduire la surface vitrée afin d’accroître la sécurité des occupants. Pour pallier le tout, ces derniers ont aussi ajouté une panoplie de systèmes d’aide à la conduite. Or, rien ne vaut mieux, à notre avis, qu’une excellente visibilité. Comme nous, vous serez sans doute ravi par le hayon qui procure un espace de chargement amplement satisfaisant.

Une version Wilderness pour aller encore plus loin

Le Wilderness possède des capacités hors route accrues. Contrairement à l’Outback qui reçoit le même traitement, le Forester n’a pas droit au moteur turbocompressé de 2,4 litres développant 260 chevaux. Cette version plus aventurière se distingue entre autres par la capacité de charge de ses rails de toit, ses jantes noires qui lui sont propres, ses pneus tout-terrains Yokohama, les nombreux plastiques de protection autour de la carrosserie, sa plaque de protection sous le pare-chocs avant ainsi que quelques écussons et appliques dorés.

Sachez également que la capacité de remorquage passe à 3 000 lb pour cette version, contre 1 500 lb pour les autres livrées. À l’intérieur, les sièges sont faits de tissu imperméable. Pour la différence de prix d’environ 3 000 $ entre le Forester Wilderness et l’Outback Wilderness, nous sommes tentés de vous orienter vers l’Outback, principalement en raison de son moteur.

Toujours pas de version électrifiée

Dans l’industrie automobile actuelle, la tendance est à l’électrification. Hybride ou hybride rechargeable par ci, déclinaison entièrement électrique par là, ce ne sont pas les possibilités qui manquent. Cela étant dit, Subaru traîne de la patte sur ce volet. En effet, il a connu deux échecs en autant de tentatives avec le Crosstrek hybride et le PHEV, puis, avec le Solterra, le manufacturier a bien du mal à démarrer la machine. Le processus est ardu pour ce petit constructeur à l’échelle planétaire.

Ainsi, on se retrouve en 2024, sans mouture électrifiée du Forester. En 2021, nous avions entendu certaines rumeurs qui laissaient sous-entendre la venue d’une version hybride rechargeable du Forester. Et depuis, silence radio. Pendant ce temps, les Ford Escape, Kia Sportage, Hyundai Tucson et Mitsubishi Outlander hybrides rechargeables connaissent du succès. Sans oublier le Toyota RAV4 Prime. Est-ce que Subaru est en train de rater la parade? On a bien peur que oui.

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