MINI 3 Portes/5 Portes/Cabriolet/Cooper SE - Petit train va loin

Publié le 1er janvier 2024 dans 2024 par Marc Lachapelle

La marque Mini a été relancée brillamment par BMW il y a maintenant plus de 20 ans. Malgré la multiplication des variantes, la Mini à trois portières est toujours le cœur et l’âme de la gamme. L’usine centenaire d’Oxford, en Angleterre, a d’ailleurs produit récemment le millionième exemplaire de la troisième génération de cette icône de l’automobile. Signe des temps, il s’agissait d’une Cooper SE électrique, motorisation qui assure déjà le cinquième des ventes de Mini. Ce sera sans doute davantage pour la quatrième génération, qui arrivera bientôt.

Sans tambour ni trompette, la génération actuelle de la Mini entame son onzième tour de piste en 2024. Fait inhabituel pour un constructeur qui aime renouveler ses différentes séries tous les sept ans, en règle générale. Au fil de ces deux décennies, elle s’est allongée de presque 21 cm, avec des gains proportionnels en largeur. Il faut même ajouter 16,1 cm pour la Mini à 5 portières qui est apparue avec cette troisième génération.

Cette longévité exceptionnelle de la troisième Mini aura permis entre autres à la marque de redresser discrètement et systématiquement sa réputation, en matière de fiabilité. En quelques années, Mini est carrément passée de la cave aux premières places des classements de fiabilité les plus sérieux du continent. L’an dernier, Mini était reconnue comme la troisième meilleure marque par le très sérieux Consumer Reports, qui primait également la Cooper S comme meilleure sportive abordable. La Mini Cooper s’est en outre illustrée comme la compacte sportive la plus fiable après trois ans et la meilleure en qualité à neuf par la firme J.D. Power.

Les vertus de la constance

Si les Mini sont maintenant parmi les plus fiables, en plus d’être bien finies, solidement construites et amusantes à conduire, c’est aussi parce que leur motorisation thermique n’a pas changé en plus de 10 ans. Le moteur des Mini Cooper est toujours un 3 cylindres turbocompressé de 1,5 litre générant 134 chevaux, mais surtout 162 lb-pi dès 1 480 et jusqu’à 4 100 tr/min. Une mécanique qui a transformé le caractère des Mini les plus accessibles. C’est effectivement un moteur étonnamment doux, au grognement typique, que l’on mène à bas régime pour profiter de son couple. D’autant plus que les 6 rapports de sa boîte manuelle sont très longs. C’est malgré tout la boîte automatique à double embrayage et 7 rapports, offerte sans supplément, qui revendique la meilleure cote de consommation combinée de 7,3 L/100 km contre 7,5 pour la manuelle.

Étrangement, la Cooper S fait presque aussi bien avec un 4 cylindres turbo de 2 litres et 189 chevaux qui devrait ingurgiter seulement 7,5 L/100 km en moyenne avec la boîte à double embrayage. La cote grimpe cependant à 8,8 L/100 km avec la manuelle. Notez que les cotes de Ressources naturelles Canada sont identiques pour les versions à cinq portières, avec ces deux moteurs. Cela dit, bonne chance pour les atteindre, puisque les 5 portes sont plus lourdes d’une soixantaine de kilos et que l’on veut certainement profiter de leurs places arrière et de leur coffre plus spacieux.

Pour goûter pleinement l’agilité et la vivacité des Mini, on passe aux versions John Cooper Works. Une édition spéciale, baptisée John Cooper Works 1to6 Edition, sera offerte, en nombre limité, à l’automne 2023. Elle se distingue par une peinture noire à bandes grises et une kyrielle de détails du même ordre. Son 4 cylindres turbo de 2 litres et 231 chevaux permet d’exploiter à fond les pneus plus larges et la suspension sport des JCW. Cette Mini s’est d’ailleurs classée 3e de sa catégorie aux dernières 24 Heures du Nürburgring.

Un avenir résolument branché

Depuis trois ans, on peut rouler vert en Mini en conduisant la Cooper SE électrique. Dotée d’un moteur électrique de 135 kW (181 chevaux), son autonomie projetée de seulement 183 km la limite présentement au statut de citadine électrique. Pour la prochaine génération, Mini devrait hausser la capacité de la batterie de 32,6 kWh à 54,2 kWh, afin de bonifier l’autonomie. Il est aussi question d’une version John Cooper Works électrique et même d’un rouage intégral ALL4 à deux moteurs développant 313 chevaux.

Sans surprise pour une icône de l’automobile, la quatrième génération des Mini ressemblera par ailleurs beaucoup à ses devancières. Leur calandre sera encore plus grande et elles afficheront deux paires de triangles en guise de feux arrière. Un immense écran tactile circulaire de 9,45 pouces trônera au cœur d’un habitacle entièrement redessiné qui regorgera de matériaux écolos et recyclés. Ces nouvelles Mini seront donc, à nouveau, parfaitement dans l’air du temps.

Feu vert

Feu rouge

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