La nouvelle technologie hybride de Subaru baptisée e-Boxer
C’est au Salon de Los Angeles il y a plus d’un an que Subaru avait annoncé l’arrivée de la technologie hybride sous le capot du Forester. Une première pour ce modèle lancé en 1998, alors que le Crosstrek avait eu droit non seulement à l’hybride, mais aussi à de l’hybride rechargeable. Or, le Forester hybride que le constructeur baptise e-Boxer est finalement présenté de façon officielle au Salon de Chicago, aux côtés du Crosstrek qui exploitera, dès 2026, la même technologie.
Le Forester e-Boxer Hybrid sera toutefois commercialisé bien avant le Crosstrek, puisque ce dernier touchera le sol canadien dès le printemps prochain. Un véhicule qui aura la lourde tâche de répliquer au succès des Ford Escape, Honda CR-V, Hyundai Tucson et Toyota RAV4 équipés d’une technologie comparable. Vous pensez aussi au Mazda CX-50 Hybride? Ce dernier compétitionne avec le Forester, mais aussi avec l’Outback 2026, qui proposera à son tour cette technologie. Aucun détail n’a cependant été dévoilé par Subaru, concernant ce dernier.
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Bien qu’il exploite plusieurs éléments empruntés à Toyota, incluant une batterie lithium-ion, le Forester e-Boxer ne reprend pas l’essentiel de la mécanique du RAV4, comme le fait le Mazda CX-50. Subaru conserve donc le moteur de 2,5 litres à plat, cette fois à cycle Atkinson (dégonflé à 162 chevaux et 154 lb-pi de couple), auquel se greffent toutefois deux moteurs générateurs. Le premier se situe entre le moteur à essence et la boîte de vitesses, tandis que le second se situe en avant de la transmission.
Ces deux moteurs électriques travaillent de concert avec le 4 cylindres et la boîte CVT, acheminant leur puissance aux quatre roues grâce à un rouage intégral permanent. Un choix technique différent des modèles rivaux, afin d’offrir une meilleure expérience de conduite. Cela permet dit-on plus de stabilité et de meilleures prestations hors route, mais aussi une transmission du couple plus efficace.
À lui seul, le second moteur électrique produit un couple de 199 lb-pi, mais Subaru n’affiche toutefois aucun couple maximal combiné. En plus d'un silence de roulement supérieur, Subaru insiste toutefois sur le gain de puissance qui passe ici à 194 chevaux. Une puissance supérieure de seulement 14 chevaux face au moteur standard, et inférieure à celle des véhicules hybrides en compétition. Malheureusement, plusieurs informations telles que le poids à vide et les cotes de consommation ne sont toujours dévoilées.
La Forester e-Boxer Hybrid inclura également une nouvelle instrumentation 100% numérique avec intégration un système de navigation piloté par TomTom. Il comportera aussi une évolution du système d’assistance de conduite EyeSight, avec correction de trajectoire automatique à la détection d’un obstacle. Notez également que malgré le positionnement de la batterie au-dessus de l’essieu arrière, le volume du coffre n'est pas affecté. Subaru conserve aussi le même réservoir d’essence, optimisant ainsi l’autonomie avec un seul plein.
Pour 2025, une seule version se situant au sommet de la gamme sera proposée. Il s’agit de la déclinaison Premier e-Boxer Hybrid, dont le prix sera dévoilé à l’approche de sa commercialisation. Toutefois, sachez que pas moins de quatre déclinaisons hybrides seront proposées chez nos voisins du sud, où la profitabilité est plus grande et où les mandats en matière d’émissions de gaz à effet de serre avec des véhicules à moteurs thermiques diffèrent. Dommage, puisqu’il faut s’attendre à une facture dépassant le seuil psychologique des 50 000 $ pour un Forester e-Boxer.
Et le Crosstrek?
Celui-ci arrivera sur notre marché en décembre 2025, également en une seule déclinaison, la Limited. L’essentiel des éléments ajoutés au Forester sera aussi greffé au Crosstrek, incluant l’instrumentation numérique. Subaru la distinguera toutefois sur le plan esthétique avec des choix de teintes exclusifs (Sand Dune Metallic et Citrus Yellow Metallic), alors que les seules différences cosmétiques du Forester hybride se traduiront par des écussons e-Boxer.
De son côté, le Crosstrek e-Boxer Hybrid donnera la réplique au Corolla Cross hybride de Toyota, pour l’heure seul autre véhicule à motorisation hybride du segment. Quant à la possibilité de retrouver cette technologie sous le capot de l’Impreza, elle est plutôt mince. Subaru misera d’abord sur l’implantation de l’hybride chez ses VUS et multisegments, qui demeurent les produits les plus populaires et lucratifs du constructeur.
En terminant, sachez que tous les Forester et Crosstrek hybrides destinés au marché canadien seront assemblés au Japon, exception faite des Forester Wilderness et Crosstrek Wilderness qui seront bâtis aux États-Unis.