La distraction au volant préoccupe une majorité d’automobilistes
Pour la troisième année consécutive, la distraction au volant demeure une préoccupante problématique pour la majorité des automobilistes québécois, selon un récent sondage dévoilé jeudi.
Selon le coup de sonde annuel de Desjardins Assurances mené auprès d’environ 4000 personnes sur leur comportement sur la route, la distraction au volant représente le principal facteur de risque pour 60% d’entre elles.
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Parmi les distractions, les automobilistes sondés citent ce qui se passe à l’extérieur de la voiture (34%), le téléphone (31%), les consoles ou les interfaces médias (24%) et, enfin, l’alimentation et l’alcool (22%).
La distraction au volant est suivie dans ce palmarès par la consommation d'alcool et la conduite agressive avec respectivement 59% et 46% des sondés, alors qu’à peine 6% des automobilistes admettent leur agressivité au volant.
Le sondage de Desjardins Assurances révèle que 37% des automobilistes cherchent à réduire les distractions au volant en raison du risque de collision, alors que les amendes et les récompenses perdent de leur efficacité pour contrer la distraction.
En outre, l’intégration des technologies sur les véhicules peut aider les automobilistes à une meilleure tenue de route, notamment chez les jeunes de moins de 34 ans (47%), comparativement à 39% des 55 à 74 ans.
« La distraction et l'agressivité au volant sont extrêmement dangereuses pour les automobilistes et les autres usagers de la route », a indiqué dans un communiqué Valérie Lavoie, présidente et cheffe de l'exploitation de Desjardins Groupe d'assurances générales.