Droits de douane : Volvo prévoit d’assembler plus de voitures aux États-Unis
Le constructeur suédois Volvo Cars, propriété du groupe chinois Geely, va devoir augmenter sa production de véhicules aux États-Unis et probablement y produire un modèle de plus pour faire face à la hausse des droits de douane décidée par Donald Trump, a dit son directeur général jeudi à Bloomberg.
Depuis jeudi à minuit et une, les voitures fabriquées en dehors des États-Unis sont soumises à une surtaxe de 25%, un coup dur pour l’industrie mondiale, alors que des droits de douane de même ampleur sur les pièces détachées doivent aussi progressivement entrer en vigueur.
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« Nous allons devoir augmenter le nombre de voitures que nous fabriquons aux États-Unis, et certainement transférer un autre modèle dans cette usine », a dit Håkan Samuelsson à Bloomberg.
Volvo Cars assemble dans son usine près de Ridgeville (Caroline du Sud) ses modèles électriques EX90 et Polestar 3 et va « devoir regarder attentivement » quel modèle ajouter à ses lignes de production, a-t-il ajouté.
Le titre Volvo Cars reculait de 5,13% à 17,97 couronnes suédoises peu avant 15 h locales (9 h à Montréal) à la Bourse de Stockholm qui reculait de 3,7%.
Interrogé par l’AFP, Volvo Cars n’a pas souhaité fournir d’autres détails sur ses projets.
Håkan Samuelsson, 74 ans et qui a dirigé le groupe de 2012 à 2022, a repris les commandes Volvo Cars au 1er avril après l’éviction de Jim Rowan. Il a été nommé pour une durée de deux ans.
Le constructeur avait prévenu en février qu’il s’attendait une année 2025 compliquée, notamment en raison de la montée des droits de douane et du ralentissement de l’électrification.
Volvo Cars, spécialisé dans les véhicules électriques, a renoncé en septembre à son objectif de vendre uniquement des véhicules électriques en 2030, fixant désormais son objectif entre 90 % et 100 % à cette échéance.
Håkan Samuelsson était membre du conseil d’administration de Volvo Cars depuis 2010 et a occupé le poste de directeur général de 2012 à 2022, après quoi il a été président de la marque de luxe Polestar jusqu’en 2024.