Lexus ES - Boulevardière

Publié le 1er janvier 2025 dans 2025 par Vincent Aubé

Le déclin de la Lexus ES se poursuit. Pour vous donner une idée, les ventes ont pratiquement baissé de moitié ces 10 dernières années au Québec. Et aujourd’hui, il se vend environ une Lexus ES pour 10 utilitaires RX. C’est à peu près la même proportion si l’on regarde les chiffres à la grandeur du Canada. Et comme si ce n’était pas assez, la berline japonaise est en concurrence avec des voitures allemandes qui mettent en avant leurs qualités dynamiques. Tout le contraire de ce que propose la Lexus ES, une auto qui préfère circuler en ville plutôt que d’aller user ses gommes sur les petites routes sinueuses de l’arrière-pays.

Trois moteurs

Sous le capot, Lexus a prévu trois motorisations différentes. L’ES 250 AWD ouvre le bal avec son 4 cylindres atmosphérique de 2,5 litres d’une puissance de 203 chevaux et d’un couple de 184 lb-pi. Les performances sont correctes, sans plus. Le principal attrait de cette version, c’est le rouage intégral livré de série. De son côté, l’ES 350 apporte une dose de sportivité à l’ensemble avec son V6 de 3,5 litres, bon pour 302 chevaux et 267 lb-pi. Mais le tout est envoyé aux seules roues avant, l’ajout de la traction intégrale étant impossible, même en option. Les performances sont plus relevées et l’augmentation de la consommation demeure raisonnable (1 L/100 km de plus que l’ES 250 TI).

Mais nous sommes d’avis que la version la plus pertinente est l’hybride. Bien que la batterie ne soit pas rechargeable, cette variante électrifiée permet de diminuer la consommation de carburant de presque 45% par rapport au V6. La puissance est moindre (215 chevaux pour l’hybride, contre 302 pour l’ES 350), mais la Lexus ES n’étant pas une sportive accomplie, cela n’est pas vraiment un problème. Notre seul regret, c’est que Toyota n’ajoute pas le groupe motopropulseur hybride rechargeable du Lexus RX 450h+. Cela permettrait de combiner les performances du V6 à l’économie de carburant de l’hybride. Le tout en permettant de parcourir une soixantaine de kilomètres sans consommer de carburant.

La priorité de la Lexus ES, c’est le confort de ses occupants. Les sièges moelleux, les amortisseurs plutôt souples et une direction hyperassistée sont autant d’arguments pour vous convaincre de rouler tranquillement. De plus, la suspension adaptative livrée avec l’ensemble F Sport 2 ne vient pas dénaturer l’image de cette Lexus ES. On ressent bien une fermeté supplémentaire aux quatre coins, mais rien pour inquiéter une BMW M5. Le parcours de prédilection de la Lexus ES, c’est l’autoroute et les tronçons urbains, de préférence en ligne droite. À ce petit jeu, elle ne fait qu’une bouchée des bosses et autres irrégularités du bitume.

Qualité Lexus

L’âge de la berline intermédiaire explique en partie l’ambiance un peu surannée face aux plus récentes créations de Lexus. Toutefois, le fait que cette planche de bord soit truffée de boutons (au lieu des touches haptiques très tendance) n’est pas un défaut en soi. D’ailleurs, la Lexus ES est fidèle à la réputation de la marque, accordant une importance capitale à la qualité d’exécution. Les matériaux, l’assemblage, tout est soigné à l’intérieur de cette auto.

L’insonorisation est aussi l’une de ses forces, et ce, peu importe le groupe motopropulseur retenu. Si les occupants de la première rangée ne manquent pas d’espace, c’est également le cas derrière depuis que les ingénieurs ont rallongé la plateforme en 2019. En revanche, il faut faire attention de ne pas se cogner la tête en s’asseyant à l’arrière à cause de la ligne de toit un peu basse. Ce dernier point pénalise aussi la visibilité, qui pourrait être meilleure.

Feu vert

Feu rouge

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