Lexus LC - Gran tourisme du soleil levant

Publié le 1er janvier 2025 dans 2025 par Jean-François Guay

Introduite en 2018, la Lexus LC évolue dans un créneau où la concurrence se fait de plus en plus rare. En effet, il fut une époque où les coupés grand tourisme à quatre places étaient plus nombreux qu'aujourd'hui. On se rappellera que le mandat du coupé et du cabriolet de la Mercedes-Benz Classe S n'a pas été renouvelé en 2022 tandis que la regrettée Jaguar XK a pris sa retraite à la fin de 2015. Cela dit, on serait tenté d'opposer la Mercedes-Benz SL à la LC, mais le cabriolet allemand ne compte que deux places et son prix est presque deux fois plus élevé. Il y a aussi le coupé GranTurismo et la décapotable GranCabrio de Maserati. Des voitures à quatre places certes, mais leurs tarifs sont aussi deux fois plus chers qu'une LC. Au final, sa rivale avouée est la BMW Série 8 qui est offerte en modèles coupé et cabriolet à quatre places. Quant à la Porsche 911, la personnalité de l'allemande s'avère plus sportive quoique certaines versions pourraient être cataloguées de grand tourisme.

Soyons clair, la LC n'est pas la descendante de la Lexus LFA, vendue environ 400 000 $ et qui a été fabriquée à 500 exemplaires en 2011 et 2012. De même, la LC n'a aucun lien avec l'actuelle Toyota GR Supra qui partage sa plateforme avec la BMW Z4. Basée sur le même châssis que la grande berline LS, la LC est plutôt l'héritière du modèle SC qui a été commercialisé de 1992 à 2010 sur deux générations. À l'instar de son ancêtre, la LC est demeurée fidèle à la philosophie première de Lexus qui était lors de sa création en 1989 de proposer des produits « tout équipés » moins chers que les véhicules allemands comparables.

Version « sur mesure »

Dans cette optique, les tarifs de la LC sont plus abordables que la BMW Série 8 et la Porsche 911. Ainsi, la LC 500 coupé offre une seule option, le « groupe performance » tandis que la LC 500h coupé avec la motorisation hybride et la LC 500 cabriolet n'offrent aucune option.

Si l'apparence et l'équipement des modèles de série ne vous conviennent pas, il est possible depuis 2023 de personnaliser la LC avec une version sur mesure en choisissant le mélange des couleurs extérieures et intérieures et le style des roues. De plus, le coupé à essence offre le choix entre un toit en fibre de carbone ou en verre, un aileron arrière actif ou non et des sièges sport ou confort. En comparaison, les options de ses rivales allemandes et italiennes sont beaucoup plus nombreuses et dispendieuses.

Choix de moteurs

Tant le coupé que le cabriolet ouvrent leur capot à un V8 de 5 litres qui développe 471 chevaux. Ce moteur se reconnaît immédiatement à cause des pétarades atypiques de son système d'échappement. Les accélérations sont vives avec un chrono de 5,4 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. Même si la vitesse de pointe atteint les 270 km/h, on n'acquiert pas une LC 500 pour aller s'éclater sur des circuits privés comme le font les propriétaires de Ferrari et de Lamborghini. La personnalité de la LC correspond plutôt à la définition d'une voiture grand tourisme pour rouler confortablement sur les grandes routes, et ce, malgré ses aptitudes pour enchaîner les virages en lacet.

Si la présence du V8 heurte vos convictions environnementales, le V6 hybride de 3,5 litres et 354 chevaux permet de réduire la consommation de la LC 500h d'environ 40%, et ce, sans affecter les temps d'accélération qui sont identiques au V8. Il est juste dommage que la motorisation hybride ne soit pas offerte dans le cabriolet. Il va sans dire que la finition intérieure de cette Lexus est sans reproche. On apprécie l'élégance de l'habitacle, la somptuosité des matériaux, le confort des sièges et le design du tableau de bord, notamment l'écran tactile de 12,3 pouces inauguré l'an dernier.

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