Toyota RAV4 - Pourquoi changer?
De nombreuses rumeurs faisaient état d’une mise à jour du Toyota RAV4 pour l’année modèle 2025. Il faut dire que la génération actuelle est en vente depuis le millésime 2019… ça commence à dater! Pourtant, Toyota laisse son VUS le plus populaire inchangé une année de plus. En effet, à part de nouvelles couleurs de carrosserie et les versions Hybride et Prime renommées HEV et PHEV, le véhicule demeure identique.
Vous pensez que c’est risqué comme stratégie? Cela pourrait être au contraire une décision payante (à tous points de vue) pour Toyota. En dépit de son âge, les ventes du RAV4 se portent à merveille. En fait, il ne s’est jamais autant vendu! Déjà très populaire au Canada, ses ventes ont grimpé de 33% en 2023. La hausse est un peu moins importante au Québec, mais tout de même notable (+19%).
L’embarras du choix
Un des points forts du RAV4, c'est sa gamme très variée. Sous le capot, il est possible d’opter pour un 4 cylindres à essence de 2,5 litres ou pour deux versions électrifiées. La première (HEV) est un hybride classique, livrant un surcroît de couple appréciable grâce à ses moteurs électriques ainsi qu’un fonctionnement plus silencieux. Sans parler de sa consommation combinée de 6 L/100 km, nettement inférieure au bloc à essence qui varie de 7,9 à 8,5 L/100 km selon les versions.
Au sommet de la gamme, le PHEV profite de sa plus grosse batterie (18,1 kWh) pour offrir 68 km d’autonomie électrique. En rechargeant le véhicule tous les soirs, on ne consomme pratiquement plus de carburant pour nos déplacements quotidiens. Et c’est sans parler des performances, les 302 chevaux autorisant des accélérations et des reprises énergiques même en étant chargé.
Pour ce qui est des différents niveaux de finition, l’acheteur a l’embarras du choix avec les LE et XLE plus basiques, le Trail plus aventurier ou la version Limited plus cossue. Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, les designers ont voulu donner l’impression d’un VUS carré et plutôt costaud. Cela dit, nous trouvons que le poids des ans commence à se faire sentir dans l’habitacle dont les lignes sont vieillissantes. Le système multimédia mériterait aussi une remise à niveau quand on le compare à ses concurrents plus récents. Quelle que soit la version retenue, l’espace abonde à l’intérieur, que ce soit à l’avant ou à l’arrière. Le coffre est également volumineux, offrant 1 062 litres dans les déclinaisons à essence et HEV. Le RAV4 PHEV fait un peu moins bien (946 litres) mais s’avère tout de même très logeable.
La valeur sûre
Sur la route, le RAV4 est facile à prendre en main. Moins engageant à conduire que certains rivaux comme les Mazda CX-5 et CX-50, il mise d’abord sur son très bon confort de roulement pour séduire. Quel que soit l’état de la route, le VUS japonais ne malmène pas ses occupants, ce qui est assurément un point fort sur nos routes abîmées. Sans égaler un Subaru Forester et son rouage intégral à prise constante, le RAV4 est rassurant en hiver. Parmi les trois motorisations disponibles, le moteur à essence de 2,5 litres manque d’agrément quand on le sollicite au maximum. Suffisamment performant, il se montre trop bruyant à l’accélération. Nous préférons de loin les modèles électrifiés, qui permettent au moteur à essence de moins forcer… et de reposer vos tympans.
Dernier argument de poids en sa faveur, le RAV4 affiche une très bonne cote de fiabilité, ainsi qu’une valeur de revente au sommet de la catégorie. De ce point de vue, il s’agit d’un achat pragmatique et rationnel. Mais le fait qu’il soit aussi très prisé des voleurs pourrait faire grimper son coût de possession, notamment si vous devez installer un système de repérage ou payer une prime d’assurance élevée pendant de nombreuses années...
Feu vert
- Spacieux, pratique et confortable
- Versions HEV et PHEV performantes et économiques
- Très bonne valeur de revente
Feu rouge
- Moteur bruyant quand il est sollicité (essence seulement)
- Habitacle vieillissant
- Cher à assurer et convoité des voleurs