BMW Série 3/Série 4 - Encore un peu
D’ici quelques années, les modèles de la gamme BMW risquent davantage de ressembler au prototype aperçu sur la page couverture du Guide que vous tenez entre les mains. Mais en attendant ce passage à l’électricité, la marque poursuit sa route avec les Série 3 et Série 4. La première existe depuis 1975 tandis que la seconde a fait son apparition chez nous en 2014 pour remplacer les coupés et cabriolets de Série 3. Simple stratagème…
Au premier coup d’œil, la Série 3 ne semble pas avoir grandement évolué depuis l’introduction de la nouvelle génération en 2019. Notons tout de même l'ajout de coloris et de jantes redessinées pour 2025. La M340i xDrive reçoit un volant sport à base aplatie, tandis que l’échelon inférieur s’inspire des véhicules électriques de la marque avec un volant à deux branches seulement. L’éclairage d’ambiance est également plus sophistiqué en 2025 et peut être ajusté selon la luminosité et la couleur désirée. Voiture de luxe oblige, les agencements de textures et de matériaux à l’intérieur ont aussi été révisés cette année.
L’hybridation légère au service de la performance
Sous le capot, toutes les Série 3 et Série 4, sauf les modèles M, bénéficient de l’hybridation légère (48 volts). Cette technologie augmente la puissance maximale de 11 chevaux tout en diminuant la consommation de carburant. Le 4 cylindres turbo de la 330i xDrive profite en outre d’un cycle de combustion Miller (qui garde les soupapes d’admission ouvertes plus longtemps lors de la compression) et de composants internes redessinés pour améliorer son efficacité.
Sous une forme ou sous une autre, l’électrification des véhicules continue de progresser. Pourtant, il n’y a plus d’option hybride rechargeable au menu de la Série 3. Le multisegment X5 est mieux outillé à ce chapitre pour répondre aux besoins des familles qui recherchent un véhicule électrifié.
Plusieurs versions, un seul but
La génération actuelle des Série 3/Série 4 repose sur la plateforme modulaire CLAR (pour CLuster ARchitecture) qui, en plus de servir de base à une flanquée de modèles de la marque, a une priorité : l’agrément de conduite. Celui-ci est palpable dès les 330i et 430i d’entrée de gamme avec, en plus, un bloc turbocompressé coupleux à bas régime et suffisamment performant au quotidien. La direction précise participe aussi activement au plaisir de conduite. Lorsque vous passez au moteur six cylindres, vous bénéficiez alors de près de 400 chevaux. On peut ici parler d’engin sportif, qui est un bon compromis entre sportivité et confort au quotidien. Et ça, c’est avant de passer aux authentiques versions M.
Celles-ci sont disponibles en trois variantes, avec ou deux quatre roues motrices et deux ou trois pédales : M3, M4 (Coupé et Cabriolet) et M4 CS. Cette dernière n’est rien de moins que magique sur circuit fermé. En plus de quelques ajouts aérodynamiques, les ingénieurs ont augmenté la pression des turbocompresseurs et installé des supports du moteur plus rigides. La boîte de vitesses automatique à 8 rapports bénéficie d’une meilleure alimentation en huile, tandis que le rouage intégral priorise davantage le train arrière. Et avec les pneus optionnels Michelin Pilot Sport Cup 2 R, la CS est mieux nantie que jamais pour les fins de semaine passées à la piste. Lors de nos essais des diverses M3 et M4, nous avons été impressionnés par l’agilité, la vitesse de passage dans les courbes et la puissance du freinage. Le moteur très performant et hargneux à haut régime est aussi un modèle du genre. Cela dit, la M4 CS est une voiture fantastique sur circuit, mais gardez à l’esprit que sa suspension très ferme sera moins agréable à vivre sur nos routes abîmées.
Feu vert
- Confort des variantes « sans le M »
- Qualité de construction
- Agrément de conduite à travers toute la gamme
Feu rouge
- Prix de certaines options
- Beaucoup de touches tactiles ou haptiques
- Absence d’une variante familiale
