Hyundai Kona - Dualité payante
Le Kona est l’un des rares véhicules à offrir une variante à essence et une autre entièrement électrique, une dualité qui lui sert bien. Et depuis que la nouvelle génération est apparue l’an dernier, son attrait et sa polyvalence ont augmenté, faisant de lui un achat très judicieux dans le créneau des petits utilitaires.
Unique sur le marché, le nouveau design futuriste est une réussite et il faut savoir que les stylistes l’ont d’abord imaginé pour le Kona électrique avant de le transposer au modèle à combustion, ce qui explique notamment la devanture plus fermée, bien qu’un peu moins sur la sportive version N Line.
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Cette variante est tout indiquée si vous ne raffolez pas des moulures contrastantes prononcées au bas de la carrosserie et sur les ailes. Elle est encore plus aguichante avec son aileron arrière, ses jantes d’allure racée et l’option d’un extérieur deux tons avec toit noir. Par ailleurs, si l’assemblage est bien fait dans l’ensemble, les jonctions de certains panneaux accumulent pas mal de saleté avec le temps, un détail qui ne manque pas d’agacer le regard et qui nécessite un nettoyage plus fréquent.
Enfin de l’espace à bord
L’ancien Kona n’impressionnait guère par son volume intérieur, mais son successeur se montre beaucoup plus accommodant et pratique, tant pour les passagers arrière (même si le dégagement pour la tête embêtera certains adultes) que pour les bagages dans le coffre. Peu importe la motorisation choisie, on a droit à 723 litres avec les dossiers relevés ou jusqu’à 1 803 litres une fois rabattus, ce qui place le multisegment coréen parmi les meilleurs à ce chapitre. Amen.
À l’avant, les sièges penchent vers la fermeté mais demeurent confortables et procurent un bon soutien. L’espace pour les jambes se veut adéquat sauf peut-être au niveau du pédalier, surtout en hiver lorsque l’on porte des bottes. Le conducteur doit en outre composer avec une visibilité arrière plus réduite que la moyenne en raison de l’étroitesse de la lunette.
Le rangement sur la console est largement ouvert hormis le petit compartiment sous l’accoudoir. Il n’en manque pas non plus dans les portières ni sur la planche de bord, où se trouve un large vide-poches au-dessus de la boîte à gants. Et bravo à Hyundai pour ne pas avoir inséré des garnitures noir lustré qui se tachent et s’abîment toujours rapidement.
Le sélecteur de vitesses sur la colonne de direction, qui provient des véhicules électriques de la marque, est une bonne idée. On apprécie que Hyundai ait conservé un bon nombre de commandes physiques autant pour le contrôle de la température/ventilation que pour l’accès raccourci aux différents menus de l’écran de 12,3 pouces. Celui-ci est joliment orienté vers le conducteur et son affichage, clair et convivial. Les versions de base ont une instrumentation plus classique, mais les autres épatent avec leur bloc numérique de 12,3 pouces.
Sur la route
Vous avez toutes les données techniques à droite de ce texte, mais qu’en est-il de la conduite? Le moteur atmosphérique de 2 litres offre un agrément correct, sans plus. Le véritable atout du Kona est son moteur turbo de 1,6 litre, étonnamment doux au démarrage, généralement vif et pas trop bruyant à l’accélération. Sa boîte de vitesses rend parfois l’action un peu saccadée, mais il y a un mode manuel efficace pour compenser. Les freins sont faciles à doser, quoique la pédale doive s’avancer passablement dans sa course.
Quant au Kona électrique, l’absence du rouage intégral n’est pas tant regrettable que l’importante baisse de couple qu’a subie la nouvelle génération. Ce n’est pas un marchand d’adrénaline. Cependant, avec une autonomie concurrentielle de 420 km, une direction précise et un roulement serein, l’expérience demeure satisfaisante.
Feu vert
- Intérieur spacieux, pratique et bien équipé
- Conduite plaisante
- Garantie avantageuse
Feu rouge
- Attention aux prix
- Visibilité arrière limitée
- Pas de rouage intégral (électrique)
