Porsche Panamera - Haute technologie

Publié le 1er janvier 2025 dans 2025 par Julien Amado

La Porsche Panamera a connu une mise à jour importante pour l’année modèle 2024. Au programme, des pare-chocs et des phares revus à l’avant, de nouveaux cadres de fenestration, des roues redessinées avec la possibilité d’obtenir des modèles à écrou central (en option) et un aileron arrière revu. À l’intérieur, Porsche propose désormais davantage d’options de personnalisation, un habitacle légèrement redessiné, un combiné d’instrumentation incurvé de 12,6 pouces et un écran de 10,9 pouces face au passager. Le système multimédia, lui aussi modernisé, fonctionne globalement bien. Mis à part la navigation qui demande un peu d’habitude et l’obligation de passer par l’écran pour ouvrir ou fermer les aérateurs latéraux, nous avons trouvé l’ensemble plutôt intuitif.

Après avoir commercialisé les Panamera et Panamera 4, Porsche poursuit la diversification de sa gamme avec les 4, 4S et Turbo pour 2025. Toutefois, ces trois modèles, portant la mention E-Hybrid, font appel à l’électrification. Pour les deux premiers, le moteur à essence est un V6 tandis que la Turbo fait appel à un V8. Toutes ces versions reçoivent une boîte PDK intégrant un moteur électrique, et une batterie de 25,9 kWh. Les autonomies électriques n’ont pas encore été annoncées par l’EPA, mais devraient tourner autour des 55 km en été.

Spacieuse pour quatre occupants, la Panamera fait honneur à ses qualités de routière grâce à des sièges confortables et un espace généreux. C’est moins bien dans le coffre, qui plafonne à 494 litres. Et dans les modèles à batterie, la contenance diminue encore et le plancher est rehaussé. On se console avec la grande ouverture du hayon qui facilite le chargement des objets.

Une nouvelle suspension active

La principale nouveauté réservée aux modèles E-Hybrid, c’est surtout la possibilité d’opter pour une suspension active. Baptisé Porsche Active Ride, ce système s’inspire de ce que l’on retrouvait en Formule 1 au début des années 90. Grâce à quatre pompes (une par roue) faisant circuler de l’huile dans les amortisseurs, la voiture est capable de contrer la plongée au freinage, le cabrage à l’accélération et le roulis dans les virages. Et en fonction du mode de conduite sélectionné, la Panamera peut aussi favoriser le confort de roulement en mode Normal, ou l’efficacité en mode Sport Plus par exemple.

Enfin, dès que le conducteur ouvre la porte, la suspension grimpe au maximum d’un seul coup pour faciliter l’entrée à bord. L’esthétique est discutable une fois la Panamera sur ses échasses, mais il faut reconnaître qu’il n’a jamais été aussi simple de s’asseoir dans une berline! Reste à savoir si ce système très sophistiqué va se montrer fiable dans les années à venir. Ce n’est pas trop un problème tant que la garantie du constructeur s’applique. Ensuite, les coûts d’entretien et/ou de réparation d’un tel système pourraient être très élevés…

Et à conduire?

Après avoir conduit une Panamera 4, qui demeure une voiture suffisamment performante, plaisante et très efficace, nous étions évidemment curieux de prendre le volant d’un modèle doté de la suspension active. Au départ, les sensations sont étranges, l’absence de roulis dans les virages et de plongée au freinage bousculant nos sens. Cela dit, une fois le mode d’emploi assimilé, il faut reconnaître que l’efficacité du système est redoutable.

Parfaitement stable, plutôt agile dans les virages serrés, excellente freineuse, la berline allemande impressionne toujours autant volant en main. Notre essai d’une version Turbo E-Hybrid s’accompagnait de performances absolument stratosphériques. Le tout pour une consommation moyenne de 11,6 L/100 km... la même que celle relevée à bord de la Panamera 4 à essence. Pas mal pour un V8 de 671 chevaux!

Feu vert

Feu rouge

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