BMW i4 - Rivale de Tesla et… Hyundai

Publié le 1er janvier 2025 dans 2025 par Michel Deslauriers

Pour le même prix d’achat, choisiriez-vous une BMW i4 ou une Hyundai Ioniq 6? Sans vouloir dénigrer la berline électrique du constructeur coréen, figurant parmi les voitures électriques préférées du Guide de l’auto, l’idée de se faire voir au volant de ce coupé allemand à quatre portes est peut-être plus intéressante.

Si c’est le cas, on vous comprend. Le coupé i4 affiche également un prix de base similaire à celui de la défunte berline Série 3 hybride rechargeable, question de permettre aux consommateurs de profiter des rabais gouvernementaux à l’achat de véhicules verts. Du moins, au moment d’écrire ces lignes. Il y a par contre un ou deux compromis à faire si l’on penche pour cette BMW.

Quatre versions bien distinctes

La version eDrive35 de base propose 281 chevaux et une autonomie de 428 ou de 393 km sur une pleine charge, selon la taille des roues. Les performances sont au rendez-vous, le comportement routier est très dynamique et, esthétiquement, bien peu d’éléments révèlent son statut de déclinaison d’entrée de gamme ni de voiture électrique. La version eDrive40 est plus musclée, à 335 chevaux, alors que son autonomie est plus élevée grâce à sa batterie de plus grande capacité.

Toutefois, sachez que les sièges chauffants ne font pas partie de l’équipement de série de ces deux versions. Il faudra donc sortir des billets supplémentaires pour obtenir ce confort additionnel pour l’hiver. Mesquin… Quant au volant chauffant, il est inclus dans un groupe d’options coûtant quelque 10 000 $! L’autre désagrément hivernal, c’est le rouage à propulsion équipant les eDrive35 et eDrive40, les seules déclinaisons admissibles aux rabais pour véhicules verts. Avec un bon jeu de pneus, on peut quand même se débrouiller durant la saison froide sans les quatre roues motrices.

Bref, pour obtenir un rouage intégral, on doit donc passer soit à la version xDrive40 proposant 396 chevaux, soit à la M50 xDrive avec 469 chevaux, toutes deux passablement plus chères. En retour, on profite de performances à couper le souffle, surtout avec la M50 pouvant accélérer de 0 à 100 km/h en 3,7 secondes mesurées. Elle comprend d’ailleurs un mode de surpuissance temporaire, qui porte la puissance à 536 chevaux pendant 10 secondes. Lorsque le mode Sport est activé, on a aussi droit à une trame sonore artificielle, plus ou moins agréable.

Au chapitre de la tenue de route, le surpoids du coupé i4 ne se fait pas trop sentir et la batterie permet même d’abaisser davantage le centre de gravité de la voiture. Bien que l’auto soit électrique, l’ADN de la marque est préservé.

Finition impeccable

On s’y attend, la finition de l’habitacle de la i4 est soignée et sophistiquée. Nous avons aussi apprécié le panneau courbé abritant l’instrumentation numérique de 12,3 pouces du conducteur ainsi que l’écran tactile de 14,9 pouces du système multimédia. L’affichage de la carte de navigation est détaillé et l’on finit par s’acclimater à la disposition des menus dans l’interface dudit système, ainsi qu’à la manipulation de la molette multifonction sur la console centrale. Cependant, on s’habitue moins aux commandes de climatisation intégrées à l’écran, distrayantes à utiliser en conduisant.

Comme de coutume, BMW propose un vaste choix de couleurs de carrosserie, de jantes, de coloris et de garnitures dans l’habitacle afin de personnaliser votre i4 à souhait. L'habitacle est suffisamment spacieux pour quatre adultes, bien que ceux assis en arrière risquent d’avoir de la difficulté à sortir de la voiture à cause des seuils de porte étroits. Le volume de chargement est convenable, alors que la configuration à hayon permet une certaine polyvalence pour les arrêts impromptus chez Ikea.

Feu vert

Feu rouge

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