BMW Série 2 Coupé - Tout ce qu'on aime

Publié le 1er janvier 2025 dans 2025 par Julien Amado

Avec l’arrêt de la Série 2 Gran Coupé, berline à traction qui n’a jamais vraiment trouvé sa place chez BMW, la Série 2 Coupé est redevenue la seule voiture à arborer ce chiffre dans la gamme. Il est d’ailleurs agréable de constater que la marque bavaroise persévère avec une sportive à deux portes, alors que cette configuration tend à disparaître dans l’industrie.

Pour l'année-modèle 2025, la voiture est légèrement modifiée à l'extérieur, ses deux gros naseaux proéminents étant un peu atténués sur cette nouvelle version. À l’intérieur, on retrouve un habitacle typique des BMW actuelles. La partie gauche du grand écran renseigne le conducteur, tandis que le système multimédia loge du côté droit. Ce dernier reçoit un logiciel modernisé qui fonctionne globalement bien, même si certaines commandes demandent un peu d’adaptation.

L’habitacle de la version 230i de base est un peu austère. Il est possible d’égayer le tout avec des insertions ou un cuir optionnel coloré, mais faites attention car les milliers de dollars s’additionnent vite sur la facture. L’intérieur de la M2 est évidemment beaucoup plus sportif et typé, notamment grâce à son volant revu et ses sièges enveloppants qui se prêtent très bien à une conduite dynamique.

Sage, puissante…

En entrée de gamme, la 230i reçoit un 4 cylindres de 2 litres de 255 chevaux. C’est amplement suffisant dans l’absolu, mais dans cette configuration, le coupé allemand demeure tout de même sage au chapitre des performances. Les sensations grimpent déjà d’un cran avec la M240i, dont le 6 cylindres en ligne de 3 litres fait davantage honneur au châssis affûté de la Série 2. Avec quelques options judicieusement choisies, il est possible de repartir au volant d’une voiture valorisante, compétitive et amusante à conduire.

Le fait que BMW propose le rouage intégral xDrive de série sur les 230i et M240i ajoute une bonne dose de polyvalence à ces deux coupés. Au Québec, le très bon fonctionnement de ce système permet d’envisager une utilisation quatre saisons sereinement si l’auto est chaussée de bons pneus d’hiver. Seule ombre au tableau, la boîte manuelle n’est pas disponible avec ces deux versions, qui ne peuvent recevoir qu’une automatique à 8 rapports. Elle travaille efficacement dans l’ensemble, mais ce choix technique pourrait rebuter certains puristes. Pour ces derniers, il faudra monter en gamme et opter pour la M2!

…ou délirante!

Au sommet de la gamme, la M2 représente la quintessence de la sportivité avec son rouage à propulsion. Un petit coupé, puissant, équilibré et dont le 6 cylindres en ligne gagne 20 chevaux cette année (473 ch au lieu de 453). Disponible avec deux ou trois pédales, notre préférence va clairement à la manuelle. Le petit levier est un vrai régal à manier, la progressivité de l’embrayage est excellente, et cette transmission participe pleinement au plaisir ressenti derrière le volant. Cela dit, si le passage des rapports vous rebute vraiment, l’automatique s’est montrée rapide et performante lors de notre essai.

Grâce à son empattement court et à sa vivacité dans les virages, la M2 est une arme lorsque l’on arpente des routes sinueuses. La direction tranchante et d’une précision chirurgicale est également à souligner, à l’instar du freinage, mordant, puissant et endurant. Bien rempli à tous les régimes, le moteur ne vous gifle pas comme pourrait le faire un gros V8 américain, mais la quantité de puissance et de couple est parfaitement adaptée au châssis. Si vous cherchez une voiture d’été sportive, performante mais aussi amusante, la M2 vous charmera… à condition d’avoir le budget nécessaire.

Feu vert

Feu rouge

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