Cadillac CT4 - La retraite approche

Puisque Cadillac a déjà entamé sa transition vers une gamme 100 % électrique, on sait déjà que la CT4 dans sa forme actuelle est étampée d’une date d’expiration.

Cette date est inconnue pour le public. Mais on suppose que la retraite est proche, en voyant la Cadillac CT5 profiter d’un rafraîchissement de mi-génération, alors que la CT4, introduite pour le millésime 2020 en même temps que cette dernière, n’en obtient pas. Dommage, car cette berline de luxe sous-compacte possède de belles qualités. Cependant, elle n’a jamais pu se démarquer dans son segment, dominé par les véhicules allemands.

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Trois moteurs, trois caractères

Les déclinaisons Luxe, Luxe Haut de Gamme et Sport sont munies d’un 4 cylindres turbocompressé de 2 litres assorti d’une boîte automatique à 8 rapports. Ses 237 chevaux ne décoifferont personne, mais il s’agit d’une puissance adéquate pour la conduite au quotidien. Hélas, la consommation de ce moteur est la plus élevée de la catégorie, qu’il soit jumelé au rouage intégral ou à propulsion. Et à l’instar de toutes ses rivales, l’essence super est exigée.

Toutefois, le châssis de la CT4 permet une conduite sportive et pour l'exploiter, la CT4-V est tout indiquée. Non seulement sa suspension est calibrée pour coller dans les virages, mais la berline est équipée d’un 4 cylindres turbo de 2,7 litres délivrant 325 chevaux. Il se distingue par une sonorité particulière, mais plutôt agréable à l’oreille. Il est accouplé à une boîte à 10 rapports très efficace. Si la CT4-V n’est pas aussi débridée que la BMW M240i, elle compense par une qualité de roulement moins ferme au quotidien. Le rouage intégral est optionnel, mais encore une fois, il faut s’attendre à une consommation plus élevée que chez la concurrence. Le moteur de 2,7 litres produisant 310 chevaux est disponible dans la version Luxe Haut de Gamme, pour les acheteurs voulant davantage de puissance dans leur CT4 mais sans le caractère sportif.

Évidemment, la grande vedette de la gamme, c’est la CT4-V Blackwing avec son V6 biturbo de 3,6 litres et son rouage à propulsion. Sa cavalerie de 472 chevaux surpasse de loin celle de ses rivales. Son apparence résolument sportive en dit long sur son caractère et, effectivement, les accélérations en ligne droite sont époustouflantes. Par ailleurs, ses réglages de suspension et de direction lui permettent de bien se débrouiller sur une piste de course. On peut même opter pour des ensembles Décor en fibre de carbone, fort jolis, mais coûteux et faciles à endommager lors des manœuvres de stationnement. Pour le peu de gens s’intéressant encore à la bonne vieille boîte manuelle, sachez qu'elle est présente dans la version Blackwing.

Habitacle étriqué, mais bien construit

La CT4 n’a pas subi de changements significatifs depuis son introduction et le millésime 2025 ne fera pas exception. L’aménagement est toutefois efficace avec une instrumentation de 12 pouces pour le conducteur (en option) et un système multimédia avec un écran tactile de 8 ou 12 pouces, selon les options. Ledit système est facile à utiliser, même en conduisant, avec des menus clairs, de grosses zones de boutons ainsi qu’une molette multifonction logée sur la console centrale. L’affichage tête haute, le système de navigation et la conduite semi-autonome Super Cruise sont également livrables. Côté techno, la CT4 est donc encore au goût du jour.

En outre, elle jouit d’une belle qualité de finition, avec quelques choix de coloris et de garnitures pour toutes les déclinaisons. En revanche, la CT4 n’est pas une grosse voiture. Cela fait en sorte que les places arrière ne sont pas particulièrement spacieuses et que les espaces de rangement ne sont pas très volumineux. Le coffre est petit, du moins pour une berline, et son seuil d’ouverture est élevé.

Feu vert

• Choix de motorisations
• Caractère sportif (surtout CT4-V et Blackwing)
• Finition intérieure réussie

Feu rouge

• Pire consommation du segment
• Espace limité pour les passagers arrière
• Petit coffre