Ford Ranger - Prêt à tout

Publié le 1er janvier 2025 dans 2025 par Dominic Boucher

Depuis sa réintroduction sur le marché nord-américain en 2019, le Ford Ranger se base sur l’architecture T6, rigidifiée pour cette nouvelle génération. Visuellement, il arbore des lignes robustes accentuées par des voies plus larges dans le but d’améliorer la tenue de route. L’empattement a été allongé et les supports d’amortisseurs ont été déplacés vers l’extérieur des longerons du châssis, toujours dans cette même optique.

Confortable, le Ranger est muni de sièges bien rembourrés d’autant plus que la suspension atténue efficacement les imperfections de la chaussée. En revanche, elle s’avère molle, de sorte que le devant de la camionnette plonge lors des freinages appuyés. De plus, le dosage de la pédale de frein est à revoir puisqu’il faut enfoncer généreusement le pied avant d’obtenir une puissance de ralentissement adéquate. La direction répond avec précision, donnant l’impression de piloter un véhicule de plus petit gabarit.

Au chapitre des motorisations, le 4 cylindres 2,3 litres turbo offre des performances intéressantes. Pour ceux qui désirent plus de puissance, nous vous conseillons le V6 de 2,7 litres EcoBoost, d’autant plus que le surcoût pour l’obtenir est raisonnable. Enfin, sachez que toutes les versions (XL, XLT ou Lariat) emploient une transmission à 10 rapports et un rouage 4x4 doté d’une gamme basse.

Pratique et modernisé

La planche de bord conserve certains attraits de l’ancienne génération, dont l’ergonomie des commandes. Soulignons la qualité de finition améliorée. De son côté, le système multimédia SYNC 4A répond rapidement et il demeure facile à utiliser. Il intègre aussi certaines commodités comme le modem Wi-Fi 4G ainsi qu’Apple CarPlay et Android Auto.

Sur le plan pratique, la banquette arrière se relève en un seul morceau. Il ne s’agit pas d’un irritant, mais Ford pourrait s’inspirer de certains concurrents qui séparent les sièges à la manière 60/40. Le compartiment juste en dessous offre plus de rangement que par le passé. Pour les technologies de sécurité, le système de maintien dans la voie s’avère permissif. Le régulateur de vitesse adaptatif avec le volant automatisé (en option) effectue des manœuvres d’accélérations et de freinage avec fluidité.

À toute vitesse

À l’autre bout du spectre, le Raptor procure des sensations exceptionnelles. Sa vocation dédiée au hors route lui permet de franchir de grands obstacles sans la moindre difficulté. Son moteur V6 biturbo développe une puissance de 405 chevaux et un couple de 430 lb-pi. Il manque un peu de verve à bas régime (probablement en raison du poids élevé), mais livre de bonnes performances une fois en mouvement. Ensuite, les amortisseurs Fox (aux caractéristiques ajustables selon les modes conduite) et les pneus hors route de 33 pouces donnent au Ranger un comportement routier stable et efficace.

C’est dans son élément naturel, à Tooele Valley, en Utah, que nous avons pu essayer le véhicule. Le Ranger Raptor se manie avec facilité grâce à sa direction rapide et précise. La suspension plonge peu et maintient le véhicule dans sa trajectoire, alors que le freinage est puissant et endurant. Les divers modes de conduites et la possibilité de barrer indépendamment les différentiels permettent de modifier le comportement du camion à sa guise.

Mentionnons au passage les multiples caméras qui aident à franchir les terrains sinueux et rocailleux. Sans oublier les sièges baquets optimisés pour le confort et pour un soutien maximal. Et comment se compare-t-il face aux autres de la catégorie? Le Raptor ne possède pas les angles d’attaques ni la garde au sol des Jeep Gladiator, Chevrolet Colorado ZR2 Bison et GMC Canyon AT4X AEV. En revanche, il se montre particulièrement à l’aise à haute vitesse.

Feu vert

Feu rouge

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