Nissan annonce un Frontier et une future GT-R hybrides
Nissan s’apprête à remédier à l’absence de modèles hybrides dans sa gamme nord-américaine avec l’ajout du Rogue PHEV, mais ce ne sera qu’un début, comme nous en avons déjà parlé.
Or, surprise : le directeur de la planification de produits pour la région des Amériques, Ponz Pandikuthira, a révélé lors d’une entrevue au site Motor Trend que le Frontier fera partie des autres véhicules qui recevront le traitement hybride.
- À lire aussi: Combien coûte... le Nissan Frontier 2025?
- À lire aussi: Nissan Frontier - Dépassé mais respecté
Selon lui, l’électrification est nécessaire pour assurer le succès à plus long terme de la camionnette intermédiaire de Nissan. Un système hybride rechargeable apparaît comme l’avenue la plus logique afin d’en maximiser le potentiel, a-t-il laissé entendre. Si tel est bien le cas, il faudra par contre une solution plus puissante et mieux adaptée que le système dudit Rogue PHEV, qui sera dérivé du Mitsubishi Outlander PHEV (248 ch, 332 lb-pi).
Hormis le Toyota Tacoma hybride, il n’existe présentement aucune camionnette intermédiaire hybride sur le marché, du moins chez nous. Ford commercialise une variante PHEV du nouveau Ranger ailleurs dans le monde. Chez GM, des hybrides rechargeables seront lancés à partir de 2027, mais reste à voir si les Chevrolet Colorado et GMC Canyon emboîteront le pas.
Pour revenir au Frontier hybride, il risque de se pointer davantage en 2028, au dire de Pandikuthira, et possiblement fusionner avec le Navara vendu dans d’autres régions du globe afin d’offrir un produit véritablement mondial construit sur une nouvelle plateforme.
Le même haut dirigeant de Nissan a par ailleurs affirmé dans le cadre du Salon de l’auto de New York que la prochaine génération du coupé sport GT-R ne sera pas 100% électrique mais plutôt hybride – pour une question de sensations, mais aussi d’autonomie.
D’après ce que rapporte le site The Drive, la compagnie n’a pas encore déterminé s’il s’agira d’un véhicule hybride ou hybride rechargeable. Pandikuthira a avoué que la première option a plus de sens d’un point de vue pratique et en considérant les exigences de la GT-R sur un circuit de course. La voiture sera « absolument » turbocompressée, a-t-il dit, peut-être bien avec le V6 biturbo de 3,5 litres du nouvel Armada.
Encore là, toutefois, ne retenez pas votre souffle : la prochaine GT-R devrait arriver d’ici trois à cinq ans.