De l’Ontario à l’océan Arctique en voiture électrique : pari réussi pour ce Québécois
Vous vous rappelez ce propriétaire d'un Hyundai IONIQ 5 qui s’était donné comme mission de faire le trajet entre le siège social de Hyundai Canada à Markham, en Ontario, et les rives de l’océan arctique? Eh bien, la mission est accomplie et il est de retour.
Patrick Nadeau, un conducteur de la région de Chaudière-Appalaches, a traversé cinq provinces et deux territoires pour finalement atteindre le hameau de Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest, le 10 juin dernier.
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L’aller-retour complet a nécessité près de 316 heures et totalisé 19 743 km, pour une moyenne de 5,3 km/kWh – l’équivalent de 18,9 kWh/100 km. C’est encore mieux que les 20,1 kWh/100 km annoncés par Ressources naturelles Canada pour le modèle IONIQ 5 Preferred 2025 à rouage intégral et roues de 19 pouces, et ce, malgré les conditions routières parfois difficiles et la météo moins clémente.
« Atteindre Tuktoyaktuk en IONIQ 5 est un sentiment incroyable, un véritable témoignage des performances inébranlables du véhicule et de l'évolution constante du réseau de recharge de VÉ au Canada, se réjouit M. Nadeau. Ce voyage ne concernait pas seulement la distance parcourue; il s'agissait de prouver ce qui est possible avec un VÉ. Le soutien et l'intérêt des Canadiens tout au long du parcours ont été vraiment inspirants. »

Pas de problème pour les recharges
Avec un peu de planification, le grand voyageur a pu repérer toutes les bornes de recharge le long du chemin, même dans le nord du pays où elles sont beaucoup plus rares.
Grâce à la nouvelle batterie de 84 kWh, l’autonomie officielle de son véhicule est de 463 km. Elle a rechargé 87 fois pour une durée moyenne de 42 minutes et un coût total de 1 403,13 $. « Avec un VUS ordinaire consommant en moyenne 10 L/100 km, ce même voyage m'aurait coûté plus de 2 500 $ en essence seulement », fait-il remarquer.

Selon lui, les plus grands défis pendant son aventure n'avaient rien à voir avec le fait de conduire un véhicule électrique. « J'ai fini par être bloqué à Dawson City pendant quelques jours parce que je devais prendre un traversier qui n'était pas encore ouvert en raison des niveaux d'eau élevés, dit-il. Après avoir atteint l'océan Arctique, une partie de l'Alaska Highway a été fermée pendant un certain temps en raison des feux de forêt, ce qui a également retardé mon voyage. »
En passant, l’IONIQ 5 de Patrick Nadeau était chargé d'environ 400 lb d'équipement, incluant son matériel de tournage et de camping, des vêtements, de la nourriture et une roue de secours pleine grandeur. Cette dernière n’a pas été nécessaire, car aucune crevaison n’est survenue durant le périple.