Un bond de 4,3% des ventes de véhicules neufs au Canada après six mois
Bien que les importations de véhicules au Canada aient chuté à leur plus bas niveau en plus de deux ans et que la demande pour les modèles électriques ait fortement ralenti, les ventes de véhicules neufs ont augmenté de 4,3% au pays durant la première moitié de 2025 par rapport à la même période en 2024, selon les chiffres compilés par Automotive News Research & Data Center.
Excluant le groupe Volkswagen, Maserati et JLR (qui n’ont pas encore publié leurs résultats), puis en approximant le total de Ford (qui ne livre que des chiffres annuels), la firme arrive à 958 214 véhicules vendus de janvier à juin inclusivement.
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Au deuxième trimestre seulement, la hausse a été de 6,4%.
Avec 157 671 unités vendues au cours des six premiers mois, General Motors détient la plus grosse part du marché canadien, soit 15,8%. Toyota a de son côté vendu 124 181 véhicules jusqu’ici cette année.
La dégringolade de Stellantis se poursuit : ses différentes marques (Dodge, Jeep, Chrysler, Ram, Fiat, Alfa Romeo) ont collectivement trouvé 58 908 preneurs dans cette moitié initiale de 2025, ce qui représente une baisse de 14% par rapport à l’année précédente.
48 900 $ en moyenne
Par ailleurs, le prix moyen de transaction d’un véhicule neuf n’a cessé d’augmenter de mois en mois – et de 25% depuis 2022 – pour s’établir à 48 900 $ au terme de juin, nous apprend J.D. Power Canada, qui note toutefois que les fabricants automobiles n’ont pas hésité à sortir les gros rabais à l’achat pour attirer les consommateurs.
La diminution des taux d’intérêt chez plusieurs a été bénéfique. D’ailleurs, les taux qui commencent par un zéro ne sont plus rares en ce moment. La mensualité moyenne pour les clients qui choisissent de financer est passée de 880 $ à 870 $ en un an (mais celle pour la location a grimpé de 788 $ à 790 $).
Comme le souligne J.D. Power Canada, un grand nombre de Canadiens ont devancé leur acquisition en sachant que la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis va inévitablement se répercuter sur les prix des véhicules, les constructeurs ne pouvant pas tout absorber. À ce sujet, l’impact des contre-tarifs douaniers devrait se faire beaucoup plus ressentir durant la seconde moitié de 2025.